Fin septembre, le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a été tué dans un raid de l’armée israélienne contre son QG à Dahiya, dans la banlieue sud de Beyrouth. La mort du leader du parti de Dieu a beaucoup peiné Kemi Seba.
Dans un récent entretien accordé à une chaîne de YouTube, l’activiste avoue avoir versé quelques larmes. « Quand Hassan Nasrallah a été assassiné… je n’ai pas honte de le dire, je pleure très rarement, mais (ce jour-là), j’ai pleuré de rage » a révélé le président de l’ONG Urgences panafricanistes.
« L’héroïsme, quel que soit sa couleur, quel que soit son sexe… »
Il assure n’avoir jamais rencontré Nasrallah, parce qu’il « était nécessaire qu’il soit surprotégé », mais son combat le touchait. « C’était une figure de la résistance » croit savoir le Béninois.
« L’héroïsme, quelle que soit sa couleur, quel que soit son sexe, que ce soit un homme ou une femme, quelle que soit sa taille, me touche parce que j’essaie d’être dans ce cadre héroïque, dans ce cadre d’autodétermination de mes semblables. La dignité, elle est transraciale, elle est transidentitaire » a poursuivi Kemi Seba.
Inutile de rappeler que le Hezbollah est un parti politique et un groupe paramilitaire islamiste chiite libanais.