Le match de football entre la France et Israël, programmé le 14 novembre au stade de France, ne sera pas délocalisé, a annoncé vendredi le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau.
« Certains demandent la délocalisation du match France-Israël. Je ne l’accepte pas: la France ne recule pas car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violence et face à l’antisémitisme », a posté M. Retailleau sur X, après les heurts jeudi soir à Amsterdam en marge de la rencontre entre l’Ajax et le Maccabi Tel-Aviv.
« À ma demande, le préfet de police (de Paris, NDLR) Laurent Nunez prend les dispositions de sécurité nécessaires pour que ce match ait lieu au stade de France, comme habituellement. »
Le député RN (extrême-droite) Julien Odoul a notamment proposé jeudi de déplacer la rencontre en Corse tandis que début novembre, Louis Boyard, député du parti de gauche radicale « La France insoumise », en a demandé l’annulation pure et simple.
« Je veux que ce match n’ait pas lieu », a-t-il déclaré, relayant une pétition demandant l’annulation de cette rencontre de la Ligue des nations.
Le match aller, disputé le 10 octobre et remporté par les Bleus (4-1), avait eu lieu à Budapest. Le 6 septembre, la rencontre de Ligue des nations ayant opposé la Belgique à Israël ne s’était pas déroulée à Bruxelles, comme initialement prévu. Elle avait été délocalisée à Debrecen en Hongrie.
Une soixantaine de personnes ont été interpellées après plusieurs incidents, dont les circonstances demeurent pour l’instant floues, en marge de la rencontre jeudi soir entre l’Ajax Amsterdam et le Maccabi Tel Aviv. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé « une attaque préméditée ».