Le rappeur, déjà accusé par plusieurs dizaines de personnes d’agressions sexuelles, est accusé d’avoir agressé un garçon de dix ans en 2005.
De nouvelles plaintes contre Sean « P. Diddy » Combs. Le rappeur et influent producteur américain de hip-hop est visé par une plainte pour agression sexuelle d’un garçon de 10 ans en 2005, rapportent les médias américains.
Cette plainte a été déposée ce lundi 28 octobre dans la matinée à New York par Me Tony Buzbee, un avocat qui représente plus de 150 victimes de P. Diddy. Me Tony Buzbee a déjà déposé au moins 17 plaintes contre le rappeur.
Le garçon, qui a déposé plainte anonymement, était à l’époque des faits un jeune acteur. Lors d’une audition, Sean Combs l’aurait drogué puis l’aurait forcé à faire une fellation. Le rappeur l’aurait ensuite menacé pour qu’il ne révèle rien.
L’avocat a également déposé lundi une autre plainte contre le rappeur. Un homme accuse P. Diddy de l’avoir agressé en 2008, quand il avait 17 ans. Les faits se seraient déroulés lors de l’audition de l’émission Making the Band.
« L’avocat qui a déposé ces plaintes est plus intéressé par l’attention des médias que la vérité », ont réagi les avocats de P. Diddy. « Au tribunal, la vérité triomphera. Mr. Combs n’a jamais agressé quiconque – homme ou femme, adulte ou mineur. »
Système de trafic sexuel
De nouvelles plaintes ne cessent d’être déposées contre P. Diddy. Le rappeur avait déjà été accusé il y a deux semaines d’agression sexuelle sur mineur.
« Nous prévoyons de déposer de nombreuses autres plaintes dans les semaines qui viennent contre M. Combs et d’autres mis en cause », avait prévenu à l’époque dans un communiqué l’avocat Me Tony Buzbee.
Artiste aux multiples surnoms et casquettes dans le monde de la musique et des affaires, P.Diddy est décrit par ses victimes présumées comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.
Selon l’accusation, il aurait mis en place un système de trafic sexuel, contraignant ses victimes à avoir des relations sexuelles avec des travailleurs du sexe, des scènes qu’il enregistrait en vidéo. Plus d’une centaine de victimes ont été identifiées.
Un juge du tribunal fédéral de Manhattan a fixé jeudi au 5 mai 2025 le début du procès pénal du rappeur, qui reste pour l’heure en détention.