Des stagiaires de l’Ecole d’Etat-major nationale de Koulikoro au Mali (EEMNK) ont effectué un voyage d’études d’une semaine au Burkina Faso, afin de s’imprégner de l’expérience des forces combattantes burkinabè, dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.
Selon l’Etat-major général des forces armées du Burkina Faso qui a rapporté l’information, les officiers stagiaires maliens ont partagé l’expérience du Burkina au cours d’une immersion en milieu militaire et ont apprécié la qualité de la collaboration entre armées du Sahel, en lien avec la lutte contre le terrorisme.
Les officiers stagiaires ont également visité certains sites touristiques du Pays de Thomas Sankara.
«Placé sous le thème: «Renforcement d’une alliance sahélienne basée sur une vision commune, mettant l’accent sur les défis transfrontaliers», ce séjour a permis aux stagiaires de s’enquérir des expériences ainsi que de la qualité de la collaboration des armées du Sahel dans le domaine de la lutte contre le terrorisme», rapporte l’Etat-major général des armées du Burkina Faso.
Ce voyage, dit-on de même source, a été organisé dans le cadre de l’exécution du programme académique des stagiaires de la 36e promotion de l’Ecole d’enseignement militaire supérieur de Koulikoro.
Cette école forme des «officiers aptes à s’intégrer dans un état-major, de crise le cas échéant, ouverts sur le monde, maîtrisant les techniques de rédaction et la bureautique et sachant, dans le cadre d’un travail coopératif, préparer la décision du chef, par l’application des méthodes de raisonnement et la capacité à être toujours force de proposition», explique le colonel Youssouf Oumar Cissé, commandant de l’EEMNK.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont mis en place une coopération militaire unique en Afrique, dans la lutte contre le terrorisme et contre l’ensemble des forces de déstabilisation des Etats africains, notamment à travers l’Alliance des Etats du Sahel (AES).
Les trois Etats qui se sont démarqués de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), ont mis en place, le 6 mars 2024 à Niamey, une force conjointe permanente chargée de lutte contre les groupes terroristes armés, la criminalité transnationale organisée et les autres menaces de déstabilisation.
Lors du tout premier sommet des pays de l’AES, tenu le 6 juillet 2027 au Niger, les chefs d’Etat des trois pays ont réaffirmé leur «détermination à combattre et à éradiquer ensemble» le terrorisme et la criminalité sous toutes les formes au sein de l’AES, un espace riches en ressources stratégiques de plus de 2,7 millions de kilomètres carrés.
Agence d’Information du Burkina
CK/as