A 11 jours de l’anniversaire du décès D’IBK, président fondateur du parti Rassemblement des Maliens (RPM), le fils qui l’a toujours appelé ‘’père spirituel’, Moussa Timbiné plie ses bagages et destination nouveau parti ‘’Convergence 2023’’. Il a démissionné d’avec toute la section de la Commune V la semaine dernière.
Le deuxième homme le plus élu de la dernière mandature politique, après l’ex-président IBK, (paix à son âme), Moussa Timbiné, non moins ancien président de la Jeunesse RPM, cadre du bureau politique national, ancien-député et ex-président de l’Assemblée nationale sous le même emblème politique, a démissionné du parti RPM. Une démission qui survient après plusieurs constations, selon lui lors de sa déclaration.
Devant la presse nationale et internationale, l’ex-président de l’Assemblée nationale, s’exprime : « J’annonce donc, solennellement, ma démission du PRM et celle de l’ensemble des membres des bureaux des sections, des sous-sections et des comités du parti, de l’Union des Femmes et de l’Union des jeunes du RPM de la Commune V du district de Bamako ».
A l’en croire, tout est parti d’un constat : Il cite : « D’abord, la dégradation générale de la situation du parti caractérisée par le dépassement du délai statutaire du congrès initialement prévu pour le 23 octobre 2019. Les prises de décisions anti-statutaires lors des troisièmes assises du comité central, le refus de Dr. Bocari Treta, d’accorder une motion en l’honneur de feu le président, fondateur du Parti, lors des troisièmes assises du comité central du RPM et la mise en place de sections parallèles au mépris des textes ».
Plus loin, il ajoute, le non application de la décision de la Cour d’Appel de Bamako qui stipulait selon lui, que le bureau politique national RPM est forclos, sur la base de l’article 32 des statuts du parti. Aussi, la déclaration de nul et de nul effet, les décisions prises lors des troisièmes assises du comité central. Pour le président Timbiné, les partis devraient s’atteler à la mise en place d’une commission en vue de créer les conditions de la tenue d’un congrès.
La situation tendue avait provoqué, aux dires de Timbiné, des sentiments de confusion et de doute qui ont suscité des inquiétudes auprès des militants qui aspirent à se présenter aux élections communales et législatives. Et que le camp d’en face n’était animé que par la volonté de tourner rapidement la période incarnée par IBK. « Nous sommes des militants de la cause des Maliens. Nous ne pouvons être l’otage d’une aventure incertaine ou d’un intérêt personnel », va-t-il prôner.
Sans chercher midi à quatorze heures, Moussa Timbiné lance son mouvement « Convergence 2023 » et invite tous les militantes et militants qui partagent sa vision de le rejoindre afin de créer dans les jours à venir, une formation politique en adéquation avec leur inspiration. Dit-il.
Koureichy Cissé