Le dossier opposant celui qui est devenu l’actuel Premier ministre du Sénégal, Ousmane Sonko à l’ex-masseuse Adji Raby Sarr a eu à atterrir devant la Cour de justice de la CEDEAO. Participant à une conférence organisée par d’anciens détenus politiques en collaboration avec des étudiants de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP), Me Juan Branco s’est rappelé de la «salissure qu’on avait infligée au leader de Pastef pour des raisons politiques ».
Face au public, l’avocat-conférencier déclare : «Ces mots vont vous heurter. Je n’oublierai jamais lorsque plaidant devant la Cour de Justice de la CEDEAO sur invitation de l’un de mes confrères, craintif déjà d’une institution à laquelle je n’avais nullement confiance, j’ai entendu le juge ivoirien Monsieur Ouattara commencer à parler du sperme frais retrouver sur le corps de Adji Sarr ».
A l’en croire, le magistrat «tentait de dégrader de la sorte un homme qui était déjà emprisonné (NDLR : devant la juridiction sénégalaise), qui avait réussi à établir son innocence y compris devant un tribunal fait pour le condamner ». Car, soutient-il, «il faut rappeler ce miracle d’avoir réussi à établir l’innocence de Ousmane Sonko face à des juges dont il était exigé qu’ils le condamnent ».
Toujours dans ses déclarations, le conseil français indique qu’il veut que tous les Sénégalais sachent le niveau ‘’d’indignité’’ que les ennemis dont des institutions internationales sont arrivés pour nuire à un homme. «C’est face à ce monstre (Macky Sall) que vous vous battez et Ousmane Sonko et son gouvernement ont à se battre », conclut-il.