Adriana Karembeu révèle dans un livre autobiographique publié cette semaine qu’elle a été victime d’une tentative de viol de la part d’un célèbre réalisateur français.
Adriana Karembeu a révélé dans Libre, un livre autobiographique paru jeudi 2 mai aux éditions Leduc avoir été agressée sexuellement en 2010 par « un célèbre réalisateur » français qui aurait tenté de la violer.
« J’ai la naïveté de ne pas me méfier car c’est l’après-midi », commence par écrire la mannequin. « Je sonne à sa porte. Le réalisateur, qui a déjà plusieurs films à son actif, m’accueille avec un sourire, m’invite à entrer et à m’asseoir. »
« Après une brève discussion sur le scénario, il se lève et se rapproche de moi sur le canapé », poursuit-elle. L’homme pose alors « sa main sur mon genou, puis se jette brutalement sur moi, m’embrassant violemment. »
« Je sens sa salive sur mon visage et ma poitrine », ajoute Adriana Karembeu qui réussit à se libérer des griffes de son agresseur. « J’ai 35 ans, et j’ai puisé la force nécessaire pour repousser cet infâme prédateur et m’enfuir. »
Et l’animatrice d’ajouter: « Si j’avais eu 20 ans, je pense que j’aurais été plus profondément affectée ». Selon son agent, celui-ci avait la réputation d’être « parfois limite ». « Sa réputation le précède », lui aurait-il dit après l’agression.
« Je hurle de toutes mes forces »
Adriana Karembeu se souvient d’avoir revu le réalisateur un soir dans un restaurant. Elle ressent « comme un coup de poing dans le ventre » alors que ce dernier s’approche vers elle « comme si de rien n’était ».
« Il ose me saluer devant mon mari, avec son air lubrique, alors qu’il a tenté de me violer il y a si peu de temps. Je reste de marbre, même si au fond de moi, je hurle de toutes mes forces », dénonce-t-elle.
Le témoignage d’Adriana Karembeu intervient dans un contexte de remise en question du cinéma français avec de nombreuses personnes du milieu accusant d’agressions sexuelles des figures comme Gérard Depardieu, Jacques Doillon ou Benoît Jacquot.
Dans la foulée des accusations de Judith Godrèche contre Jacques Doillon et Benoît Jacquot, des comédiennes comme Isild Le Besco ou Juliette Binoche ont aussi dénoncé les comportements d’une partie de l’industrie cinématographique française.