Un accord a été conclu entre les milices qui contrôlent la ville de Tripoli depuis dix ans et le gouvernement libyen pour que les groupes armés quittent la capitale.
Le ministre, qui fait partie du gouvernement reconnu par la communauté internationale, a précisé que les groupes armés seraient remplacés par des policiers d’urgence, des agents municipaux et des enquêteurs criminels.
Après Tripoli, d’autres villes suivront afin qu’il n’y ait « plus de points de contrôle ni de groupes armés » sur les routes a ajouté Imad Trabelsi.
Les milices en question – la Force de sécurité générale, la Force spéciale de dissuasion, la Brigade 444, la Brigade 111 et l’Autorité de soutien à la stabilité, reçoivent des fonds publics et ne sont pas placées sous le commandement direct du gouvernement libyen.
Leur indépendance opérationnelle a été garantie par un statut spécial accordé en 2021 par le gouvernement.
La place des milices est désormais dans leurs quartiers généraux a déclaré le ministre libyen ajoutant que le gouvernement ne ferait appel à elles que dans des circonstances exceptionnelles.
Cet accord intervient après une série d’affrontements meurtriers à Tripoli ces derniers mois.