Le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a réaffirmé dans une interview accordée au journaliste Alain Foka, qu’il n’y a aucune partie du territoire national où les Forces armées nationales ne peuvent pas mettre les pieds.
« Il n’y a pas cette portion de territoire où nous voulons partir et que nous ne pouvons pas partir. Les territoires qui étaient sous contrôle des terroristes, il y a trois à quatre ans, aujourd’hui nous pouvons y mettre pied », a indiqué le président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré au cours d’une interview accordée mardi au journaliste Alain Foka.
Selon le président Traoré, l’armée burkinabè est aujourd’hui dans une posture d’offensive et non défensive.
« Nous partons vers l’ennemi, nous cherchons l’ennemi et cela a réveillé toutes les cellules dormantes. Nous nous sommes rendu compte en ce moment de l’ampleur de la situation du terrorisme », a-t-il affirmé.
Face à cette situation, le chef de l’Etat a salué l’éveil du patriotisme chez tous les Burkinabè. « Que ce soit les combattants, que ce soit les populations civiles vous les voyez contribuer, ça n’aurait pas été possible il y a quelques années de cela », a-t-il fait savoir.
Après le retrait des troupes étrangères dans les trois pays (Burkina, Mali et Niger) qui subissent le terrorisme depuis plusieurs années, le président Traoré affirme son optimisme sur la capacité des trois armées à libérer leurs pays.
Il a une fois de plus dénoncé le double jeu des armées étrangères qui malgré leurs technologies, selon lui, n’ont pas apporté l’aide qu’ils avaient promis pour la libération des trois pays.
Depuis l’avènement au pouvoir le 30 septembre 2024, les relations du Burkina Faso et la Russie se sont réchauffés et plusieurs projets sont prévus entre les deux pays. Le président Traoré salue cette relation dans laquelle les Russes vendent au Burkina Faso toutes les armes dont il a besoin.
Agence d’information du Burkina