La 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) a mis la Côte d’Ivoire au centre des projecteurs en tant que pays hôte, mais la route vers la gloire est semée d’embûches. Après un début prometteur avec une victoire contre la Guinée-Bissau, les Éléphants ont subi un revers face au Nigeria (0-1), plaçant ainsi leur avenir dans la compétition sur un fil ténu.
Avec trois points au compteur, la Côte d’Ivoire se retrouve dans une situation cruciale, devant absolument remporter son match ce lundi contre la Guinée Équatoriale pour décrocher une qualification en huitièmes de finale tant espérée par tout le peuple ivoirien. Cette situation rappelle étrangement celle de 1984, lorsque la Côte d’Ivoire, en tant que pays hôte, avait été éliminée dès la phase de poules. Quarante ans plus tôt, Youssoufo Faliko Fofana, Pascal Miézan, Gadji Celi, et leurs coéquipiers avaient débuté leur CAN à domicile par une victoire éclatante contre le Togo (3-0), avant de subir deux défaites consécutives face à l’Égypte de Mahmoud Ibrahima Al Khatib (2-1) et au Cameroun de Roger Milla (2-0). Cette élimination avait alors causé une grande tristesse au peuple ivoirien.
Aujourd’hui, face à la Guinée Équatoriale, qui a déjà assuré sa qualification pour le tour suivant, les hommes de Jean Louis Gasset sont confrontés à la nécessité de relever leur niveau de jeu. La pression est palpable, et la victoire doit s’accompagner d’une performance convaincante pour rassurer les nombreux supporters qui ont placé leurs espoirs dans cette équipe.
L’équipe ivoirienne se trouve à un carrefour déterminant de son destin dans cette CAN 2024. La leçon de l’histoire de 1984 doit servir de motivation pour éviter un scénario similaire. Les joueurs tels que Franck Kessié, Jean Philippe Krasso et Sébastien Haller sont maintenant appelés à écrire une nouvelle page de l’histoire du football ivoirien et à restaurer la fierté nationale. Il ne s’agit pas seulement de gagner, mais de le faire avec style, démontrant une détermination inébranlable et une cohésion d’équipe exemplaire.