Les travaux du 4e Forum international de la Conférence africaine pour la promotion de la paix ont été lancés mardi dernier au Palais des conférences Al-Mourabitoun à Nouakchott. Il est organisé en collaboration avec le gouvernement mauritanien. Une forte délégation malienne prend part aux travaux, parmi laquelle, le magistrat Zoubeirou Oumarou Diallo, secrétaire permanent de la Politique nationale de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme au Mali, le ministre des Affaires religieuses, Dr. Koné, ou encore l’ancien ministre Poulo.
Le forum se tient sous le haut patronage du président de la Mauritanie, Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Al-Ghazouani, et dirigé par Cheikh Abdullah bin Bayyah, président du Conseil de la charia fatwa des Emirats arabes unis, président du Forum pour la paix d’Abu Dhabi.
Parmi les personnalités, Adama Barrow, président de la Gambie, les ministres des Affaires religieuses y compris celui du Mali, les ministres d’Enseignement et d’Education nationale de différents pays, et tous les présidents et chefs des institutions.
A cela s’ajoutent des centaines d’universitaires, des penseurs et des chercheurs, ainsi qu’un certain nombre de représentants d’organisations de la société civile, de la jeunesse et de femmes de tous les pays du continent, sans oublier les partenaires de la conférence issus d’organismes nationaux et d’organisations régionales et internationales.
La 4e édition a comme thème, “L’éducation traditionnelle en Afrique… science et paix”. Pendant les trois jours, les défis les plus importants auxquels sont confrontés les écoles d’enseignement et les établissements d’enseignement traditionnels seront présentés pour une discussion lors de sessions et d’ateliers scientifiques, afin de préserver l’identité et la paix civile, en s’inspirant de ce qui a été créé par les expériences historiques.
Les sociétés africaines, à travers leurs anciennes écoles privées, qui historiquement et même aujourd’hui, constituent des forteresses contre l’extrémisme et celle dit violent et incubatrices des valeurs de paix et de fraternité.
Au cours de ces sessions, les travaux de la conférence répondront à la question : comment l’éducation traditionnelle peut-elle transformer la jeunesse du continent en lampes qui éclairent le chemin pour les peuples et les encourage à investir leurs énergies, leurs connaissances et leurs expériences au service de la paix du bien-être et du développement, au lieu de céder au trio : désespoir, de l’extrémisme et de l’immigration meurtrière.
Dans le cadre des activités du forum, se tiendront le Sommet des jeunes et des Femmes dans sa deuxième édition, ainsi qu’une exposition intitulée : “L’éducation… racines du savoir et ponts de la paix”.
La première édition du forum a été organisée en janvier 2020, la deuxième en février 2022 et la troisième en janvier 2023.
Dr. Abdoulaye Maïga