Au Cameroun, futur adversaire du Sénégal, la préparation de la CAN ivoirienne n’est pas de tout repos. Après la polémique sur le refus de participer à la Coupe d’Afrique des nations de Regis François Mughe et la décision d’André Onana de jouer le 14 janvier en club, 24 heures avant le match du Cameroun face à la Guinée, la non-sélection de Choupo-Moting fait encore couler d’encre.
Son père, Just, en a parlé sur radio Balafon, rapporte Camerounweb. « Je ne sais pas pourquoi il n’a pas été sélectionné. Mais deux jours avant la publication de la liste des joueurs, il y a eu des bruits qui couraient qu’il n’allait pas être sélectionné. Ça veut dire que parmi les décideurs, il y en avait qui étaient pour et d’autres contre. Éric est mon fils unique. Il a joué avec toutes les sélections allemandes inférieures. S’il a accepté de jouer pour le Cameroun, c’est par amour », a-t-il d’abord déclaré.
Just Choupo-Moting a également révélé avoir eu une prise de bec avec Samuel Eto’o. C’était avant le Mondial au Qatar, lorsqu’il avait parlé des primes des joueurs. « Il y a un autre cas où on dit que c’est parce qu’il y a eu un problème de chèque (après la Coupe du monde 2022) et que c’est son père, son manager, qui a déclenché l’affaire et que la Fecafoot veut se venger. L’affaire d’ouverture de compte était fondée. Les journalistes m’ont demandé après le Mondial si les primes ont été touchées. J’ai répondu (à l’époque) que je n’ai pas vu les primes de mon enfant et de mon joueur. Le vrai problème était qu’on était au Qatar à ce moment-là et j’ai dit que je n’ai pas vu les primes (finalement révélées par Camfoot). Et cela a été interprété qu’on n’a pas payé les primes. Samuel Eto’o m’a appelé et a essayé de me menacer. Il était très fâché, puisqu’il a compris mon intervention à l’époque comme on l’a interprété. Quand j’ai dit que je n’ai pas vu les primes, ça ne veut pas dire qu’on n’a pas donné les primes. Je voulais lui expliquer quand il m’a appelé, mais il ne voulait pas me laisser m’expliquer. Il m’a dit que j’ai gâté tout le travail qu’il a fait […] Il m’a dit : ‘Papa, ça, je ne vais pas le laisser' », a-t-il confié.