Lors de sa descente dans les villages de Foni Kansala, le mardi 02 janvier dernier, le ministre gambien de la défense Serign Modou Njie a échangé avec les habitants. Ils lui ont fait part de leur préoccupation quant aux affrontements entre l’armée sénégalaise et le Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC).
Pour que ces « balles perdues cessent d’atterrir sur notre sol … »
Selon les villageois, des tirs de mortier ou des balles perdues atterrissent souvent à Foni. Le ministre Serign Modou Njie leur a dit que l’Etat gambien a le devoir de les protéger. Des actions seront donc entreprises pour que le conflit entre l’Armée sénégalaise et le MFDC cesse de troubler la quiétude des villages gambiens frontaliers de la Casamance.
C’est une « opération qui se déroule dans un autre pays. La Gambie est un pays souverain et nous ne devons pas dire au Sénégal quand il doit arrêter ses opérations militaires. Notre intérêt est de faire en sorte que ces incidents puissent être contenus à la périphérie du Sénégal. Notre tâche en tant que membres du Conseil national de sécurité (NSC) est d’assurer la sécurité de notre peuple et de nous engager davantage avec nos homologues (sénégalais) pour nous assurer que ces tirs de mortier et ces balles perdues cessent d’atterrir sur notre sol », a déclaré Serign Modou Njie selon « The Standard ».
L’autorité avait à ses côtés le chef de l’Armée gambienne Mamat Cham et le conseiller à la sécurité nationale Aboubacar Jeng. Ils font tous partie du Conseil national de sécurité.