La politique extérieure de la France d’Emmanuel Macron est vomie en Afrique surtout dans les pays du Sahel. La France a été chassée à coup de pied par les nouvelles responsables de ces pays qui ont pris le pouvoir par la force.
Ces déboires particulièrement au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ont mis en évidence les lacunes de la stratégie française sur le continent africain.
Le Président Français, Emmanuel Macron a donc décidé de limoger Bernard Émié, le chef service de renseignement français en Afrique et de le remplacer par Nicolas Lerner.
Les coups d’État ayant vu l’arrivée des putschistes au pouvoir ont ébranlé la position de la France, et la DGSE, sous la direction de Émié, a été critiquée pour ne pas avoir anticipé ces crises.
La réorganisation du renseignement français répond également à la pression accrue des États-Unis qui cherchent à s’implanter en Centrafrique.
Ce pays devient ainsi un enjeu stratégique majeur pour ces puissances mondiales.
Actuellement la France se trouve à un carrefour critique. Les nominations de Lerner et Berthon, au-delà de leurs implications internes, sont des signes d’une France cherchant à s’adapter et à redéfinir sa politique africaine, dans un environnement international de plus en plus compétitif et complexe.
La Russie dégage la France et s’allie avec les pays du Sahel
La Russie est en train peu à peu de s’imposer en tant que partenaire fiable en Afrique. Elle y a déjà accru sa présence en Afrique notamment en Centrafrique, au Mali, au Burkina et avance ses pions au Niger.
Le pays de Vladimir Poutine s’avance ainsi dans le cercle français en Afrique offrant une alternative en matière de sécurité, largement appréciée par les gouvernements.
La reprise récente de la ville de Kidal au Mali montre à suffisance le renforcement de ses liens.
Source: https://yop.l-frii.com/