Une unité d’élite pourra voir le jour au Burkina Faso. Ce Groupe spécial d’intervention de la police nationale (GSIPN) aura pour mission “la gestion opérationnelle des situations de crises sécuritaires complexes et de toutes autres opérations d’intérêt stratégique”, selon les autorités.
La création du Groupe spécial d’intervention de la police nationale, dénommé GSIPN, a été discutée au Burkina Faso lors du dernier conseil des ministres, selon le compte-rendu de la réunion publié le 15 novembre.
Sur le terrain, le GSIPN remplacera l’UIP-PN, Unité d’intervention polyvalente de la police nationale.
“Le Groupe spécial d’intervention de la police nationale est une unité d’élite ayant pour mission la gestion opérationnelle des situations de crises sécuritaires complexes et de toutes autres opérations d’intérêt stratégique”, relate le communiqué.
Sa création découle de la nécessité de “restructurer l’UIP-PN en vue de l’adapter au contexte sécuritaire actuel et futur”.
Sous la menace terroriste
Le Burkina Faso est englouti depuis 2015 dans une spirale de violences terroristes ayant émergé au Mali et au Niger quelques années auparavant et qui s’est étendue au-delà de leurs frontières.
Début novembre, les forces armées burkinabé, en coopération avec les militaires maliens, ont neutralisé un important groupe de terroristes, selon l’Agence d’information du Burkina (AIB). Les combats ont eu lieu dans la commune de Biba dans la Boucle du Mouhoun, dans le nord du pays.
En avril 2023, dans un effort pour maîtriser la flambée terroriste, Ibrahim Traoré, chef de la transition, a imposé une mobilisation générale de 12 mois. En juillet, il a fait des changements clés du commandement militaire.