La libération de la ville de Kidal par les autorités du Mali constitue le franchissement d’”une étape importante vers la restauration de l’intégrité territoriale de l’État et le retour des organes gouvernementaux légitimes dans cette région”, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères.
Selon l’instance, cet “événement témoigne de la croissance impressionnante du potentiel de combat de l’armée nationale, qui résiste avec succès à de nombreux groupes terroristes”.
“Cette victoire importante contribuera sans doute à l’établissement d’une paix durable et de la stabilité dans le pays.”
Le ministère a indiqué que Moscou continuait de suivre de près l’évolution de la situation dans la République amie du Mali.
“Moscou entend toujours promouvoir la coopération multiforme russo-malienne au profit de nos peuples, dans l’intérêt de la sécurité du continent africain”, selon un communiqué de la diplomatie russe.
Opération terrestre
Les forces armées ont annoncé le début d’une opération terrestre à Kidal, le 9 novembre, pour sécuriser les lieux et éradiquer les derniers terroristes. Des actions qui servent à appuyer les frappes aériennes, selon la Défense du pays. Deux jours plus tard, les militaires ont fait état de la percée des lignes de défense des terroristes.
Précédemment, des médias ont relayé que le groupe “le Cadre stratégique permanent” (CSP) opérant dans le nord du Mali s’était emparé de la base de Kidal. Les Casques bleus de l’Onu avaient quitté cette dernière le 31 octobre.
Le 30 juin, le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté à l’unanimité, à la demande du gouvernement malien, une résolution sur la fin de la mission de maintien de la paix dans ce pays africain. Le retrait des unités devrait être achevé d’ici le 31 décembre 2023.