L’Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti africain pour la Solidarité et la Justice (Adéma-PASJ) a tenu le samedi 17 décembre, sa 18e Conférence nationale à Bamako. Au cours de cette rencontre, l’Adéma-PASJ a été réclamée de tous les vœux par les partis et mouvements politiques invités pour jouer et assumer son rôle de « fils ainé » de la démocratie malienne.
La tenue de la Conférence nationale constitue pour l’Adéma-PASJ une occasion importante. Elle permet aux militants venus des différentes structures d’échanger sur la vie du parti et l’environnement sociopolitique national et international. Ainsi, au cours de la 18e édition du samedi passé, les militants et les responsables se sont penchés sur l’ordre du jour comprenant : le rapport d’activités du Comité Exécutif, les rapports des commissions spécialisées et les rapports des coordinations régionales des sections et des mouvements affiliés.
Dans son allocution d’ouverture, le président du parti de l’abeille, Marimantia Diarra, après s’être félicité du « bilan incontestable » du Comité Exécutif présenté en juin passé, a déclaré s’attendre à des propositions pertinentes pour le renforcement et la redynamisation du parti et la consolidation de la démocratie dans notre pays. Pionnière de la démocratie malienne, l’Adéma-PASJ a été invitée à ce titre pour redorer le blason d’une démocratie écorchée par les évènements du 18 août 2020. Se succédant au pupitre, les partis et mouvements politiques ont lancé un appel pressant au rassemblement autour de l’Adéma pour « sauver l’essentiel ». Du RPM au Parena, en passant par l’ASMA-CFP, les FARE Anka Wuli, la CODEM ou encore le Mouvement Benkan et l’UDD, tous ont été unanimes qu’il est temps de « se donner la main pour faire sortir le pays de l’ornière ». Déclarant avoir pris bonne note de tous ces messages, Marimantia Diarra a indiqué qu’il en fera bon usage réconfortant ses camarades dans leur analyse de la situation que des tentatives sont en cours pour mettre sous l’éteignoir notre démocratie acquise au prix du sang des martyrs, pour dénigrer et détruire les partis politiques.
« Il n’y a pas de démocratie sans partis politiques. Forces Démocratiques de tous les horizons, unissons-nous ! Unis, nous sommes toujours forts, mais démunis, nous sommes très fragiles et exposés… ». Face aux multiples défis qui assaillent le pays, le président Diarra a exhorté les autorités de la Transition à privilégier un dialogue constructif et apaisé à tous les niveaux dans le strict respect de sa souveraineté. Affichant son soutien à la Transition, l’Adéma-PASJ explique s’inscrire dans une logique de partage de responsabilités et de risques pour une transition réussie, en vue d’asseoir la sécurité et une gouvernance vertueuse dans notre pays, ainsi que de créer les conditions favorables à l’organisation d’élections générales démocratiques, libres, inclusives, transparentes et sécurisées.
A cet effet, l’Adéma-PASJ dit travailler pour une plateforme solide qui lui permet d’atteindre ses objectifs sans compromettre ceux des autres autour d’un Mali sécurisé, prospère, émergent et solidaire. C’est ainsi que le président a invité ses camarades à se préparer à des sacrifices plus durs notamment dans le cadre du financement du parti, pour lui permettre de se repositionner comme première force sur l’échiquier politique national.
- Cissouma