Cette affaire défraie toujours la chronique. Il s’agit de celle de la mort de l’Agent de Moov Africa Malitel, Binaba Coulibaly âgé d’une trentaine d’années. En effet, l’homme a été retrouvé mort chez lui à Sirakôrô Meguetana en septembre dernier. Plusieurs semaines après les faits, le mystère règne toujours sur la cause de son décès. Suicide ou assassinat ? En tout cas, les enquêtes sont en cours pour élucider cette affaire.
Mystère et boule de gomme ! De quoi et comment est mort Binaba Coulibaly ? Cet agent de Moov Africa Malitel, pourtant décédé en plein après-midi d’un dimanche du mois de septembre et en présence des individus, dont sa propre épouse.
Les premières informations relayées sur sa mort, font croire à un cas de suicide. Notamment que le défunt se serait ôté la vie avec le fusil traditionnel de son géniteur. Une version, que la famille du défunt balaye d’un revers de main. Elle rejette cette hypothèse tout en insistant sur un possible cas d’‘’assassinat’’. Cela pour la simple raison qu’aucun motif valable ne pourrait amener leur frère cadet (benjamin de la famille) à se donner soi-même la mort. Selon elle, il y a des zones d’ombre. Surtout que la sœur ainée du défunt, présente le jour du drame dans la concession, affirme n’avoir aucunement entendu un quelconque coup de feu.
De sources bien crédibles, le jour des faits, à la date ci-dessus citée, c’est une tierce personne qui a saisi la Police. Une fois informée, celle-ci accompagnée des Services Techniques et des Autorités coutumières du quartier ont rallié le lieu aux fins de constatations et d’enquêtes. Sur place, les limiers trouveront le corps à même le sol en sang avec des impacts de balles sans plus de précisons.
Après le 1er constat, le corps a été transporté par les services compétents en la matière pour besoin d’enquêtes. Au moment où nous mettions sous presse, nos sources proches du dossier suivent déjà une piste sérieuse afin de faire la lumière sur la cause de la mort subite de Binaba Coulibaly, pouvant conduire à l’interpellation des possibles suspects.
En attendant, des auditions ont été faites et l’enquête suit bien son cours. Quant au corps, il reste toujours à la disposition du Parquet du TGI de la CVI pour toutes fins utiles. Espérons que le mystère soit vite levé sur ce cas de mort d’homme, un bras valide, arraché durement à l’affection des siens à la fleur de l’âge.
Affaire à suivre.
Par Mariam Sissoko