Au Gabon, des scènes de liesse ont été relayées par les médias du pays après le coup d’État du 30 août dernier. Le général Oligui Nguéma, désigné pour conduire la transition, peut donc se targuer d’avoir le soutien de la population, mais aussi de ses frères d’armes. Cependant, tout le monde n’applaudit pas le coup de force.
Il a « activé son réseau parmi les généraux avec qui il reste en contact »
Selon les informations rapportées par le magazine « Africaintelligence », Frédéric Bongo, le demi-frère d’Ali Bongo, aurait mal réagi au coup d’État. « En séjour en Guadeloupe avec le judoka français Teddy Riner, Frédéric Bongo a rallié Paris en urgence, au lendemain du coup d’État. Il a tenté de faire passer le message aux autorités françaises des risques de déstabilisation et prédit un putsch dans le putsch. Il a activé son réseau parmi les généraux avec qui il est resté en contact », révèle ce média.
Selon le site d’informations « Gabon Review », Frédéric Bongo n’entretient pas de bons rapports avec le chef des putschistes.
Indésirable au palais de la Rénovation
Il le tient pour responsable de sa mise à l’écart ces dernières années. En effet, Frédéric Bongo était le directeur général des Services spéciaux (DGSS) du Gabon. Les services de renseignement de la garde républicaine. Il a été déchargé de ses fonctions en 2019 au profit du général Oligui Nguéma.
Après l’AVC de son demi-frère en 2018, Frédéric Bongo était devenu indésirable au palais de la Rénovation (présidence du Gabon).