Le ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration plaide pour sa communauté (Maliens établis à l’extérieur). Il souligne dans cette interview ses appui et soutiens aux Maliens qui migrent mais demande à faire en sorte que la migration soit un choix et une opportunité au Mali.
La migration a toujours accompagné le cheminement de l’humanité. Tant qu’il y aura des hommes, il y aura des migrations. Il s’agit pour nous en tant qu’autorités et dirigeants de nos pays respectifs de faire en sorte que la migration soit une opportunité. Ce n’est pas à combattre ou à arrêter. Tout compte fait, personne ne pourra l’arrêter. Il s’agit de transformer la migration en une opportunité. Opportunité d’échanges et de brassages culturels, opportunité de rencontres entre les peuples et enfin opportunités de développement.
Par ailleurs, la migration irrégulière qui constitue un danger pour nos enfants doit être mieux gouvernée. Pour ce qui est du Mali, nous avons pris déjà un certain nombre de dispositions et nous allons continuer à en prendre d’autres, notamment l’accompagnement. Il faut accentuer, densifier l’accompagnement et la création d’opportunités. Parce que ceux qui partent, ne partent pas par plaisir. Ils ne partent pas par nostalgie de l’Europe. Ils partent à la recherche d’opportunités.
Il s’agit pour notre pays d’investir au maximum, de chercher les moyens pour donner des opportunités aux jeunes et de leur dire que leur avenir, c’est d’abord, chez eux. Leur avenir, c’est d’abord au Mali. Nous avons beaucoup de cadres qui sont migrants, qui sont partis étudier. Nous avons beaucoup de Maliens qui sont partis de manière régulière et qui ont réussi. Nous avons aussi beaucoup de Maliens qui sont partis de manière irrégulière et qui ont réussi et d’autres qui n’ont pas réussi. La combinaison des constats doit nous amener inévitablement à des recommandations fortes.
K C.