Pour la deuxième année consécutive, la journée de Réconciliation nationale en Afrique du Sud a été célébrée, ce vendredi 16 décembre, au Mémorial Modibo Keita de Bamako. Un événement qui a lieu en présence du Chargé d’affaires de l’Ambassade de l’Afrique du Sud à Bamako.
– maliweb.net– « La réconciliation, un devoir pour chaque citoyen ». C’était le thème de la deuxième édition de la journée de Réconciliation nationale en Afrique du Sud, célébrée le 16 décembre de chaque année. « Si nous formons les militaires à nous défendre contre l’ennemi, si nous formons les médecins à soigner les malades, les journalistes à nous informer et bien nous devrons aussi être capable d’apprendre à nos enfants et aux jeunes cette notion de pardon, de tolérance, de la bonne cohésion et bien sûr de la réconciliation », a indiqué Dramane Souaré, initiateur de la journée et Fondateur Africa English Time.
Le président Modibo Keïta a joué un grand rôle dans l’avènement de l’ANC au pouvoir en Afrique du Sud, se souvient Avumile Dlakavu, Chargé d’affaires de l’Ambassade de l’Afrique du Sud. En témoignent les deux visites de Nelson Mandela au Mali, en avril 1962 avant son incarcération et après sa libération en 1996. Comme en Afrique du Sud, Avumile Dlakavu estime que la démocratie malienne se construit avec difficulté, mais sûrement. Le Chargé d’affaires de l’Ambassade de l’Afrique du Sud a salué la célébration de la journée au Mémorial Modibo Keita, où un arbre a été planté ce jour.
Lors du panel, Adam Dicko, directrice Exécutive de l’AJCAD, s’est prononcée, sur le rôle de la société civile dans la réconciliation. « Il faut déconstruire l’aspect politique de la réconciliation et l’individualiser », a indiqué Adam Dicko. Selon la directrice Exécutive de l’AJCAD, chacun doit se sentir concerné par la réconciliation nationale. « On parle tous de réconciliation, mais on oublie que nous sommes concernés. On regarde le Centre et le Nord. Il faut donc décentraliser la réconciliation au Mali », a insisté Adam Dicko.
Mamadou TOGOLA