« On ne parle plus du tout de lutte contre le terrorisme »

Depuis la France a vu d’autres gouvernements alliés au Sahel se faire renverser par des militaires, au Burkina Faso en 2022 et au Niger fin juillet. L’intégralité de ces trois pays voisins sont tous confrontés à l’expansion jihadiste .

« N’oublions pas que les vraies victimes de ce qui se passe aujourd’hui sont, avant tout, les populations des États africains concernés’, a-t-il souligné.

« La guerre en Ukraine rend myope une partie des observateurs occidentaux: on ne parle plus du tout de lutte contre le terrorisme dans notre débat public, y compris au Parlement lors des discussions de notre loi de programmation militaire (LPM) », a-t-il insisté.

Interrogé sur la situation des forces françaises à Niamey où quelque 1500 hommes sont engagés avec l’armée nigérienne dans la lutte contre les groupes jihadistes, le ministre a répondu: « Nos militaires sont habitués aux situations compliquées (…). Nous sommes présents au Niger car nous sommes engagés dans la lutte contre le terrorisme, à la demande des autorités légitimes nigériennes: c’est le coeur de la mission! »

Des milliers de partisans du régime militaire issu d’un coup d’État au Niger s’étaient rassemblés vendredi près de la base militaire française à Niamey, en scandant des slogans hostiles à la France, ont constaté des journalistes de l’AFP.