A travers ce sit-in de deux jours tenu jeudi et vendredi derniers entre le personnel entendait protester contre les conditions de travail jugées exécrables.
La devanture de la direction générale de BCI en face du monument « samaba » était prise d’assaut par le personnel qui entendait ainsi protester contre les conditions de travail. Habillé tous en tenue estampillée BCI et muni de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Non au débauchage abusif ; non au management autoritaire ; la compétence du personnel ancien doit être reconnue, valorisée et récompensée ; le conseil d’administration doit être à l’écoute de tout le monde et non d’une personne ». Le personnel exprimait le ras-le-bol par rapport à leur situation de travail.
Selon le secrétaire général du comité syndical de la BCI-Mali, Nouhoum Samassekou, il était impératif pour eux d’organiser ce sit-in pour réclamer leurs droits relatifs à la formation du personnel et à l’application des protocoles d’accord de 2020 et 2021. ‘’ Nous assistons de façon impuissante à la mise à l’écart du personnel ancien mais aussi de la situation des employés qui sont à la caisse depuis plus de 14 ans sans promotion’’, a dénoncé M. Samassekou. Il a ajouté que le comité syndical a rédigé une quarantaine de courriers entre 2018 et maintenant adressée au SYNABEF, à l’APBEF, à la direction nationale du travail et à l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) pour décrier ces agissements. De l’avis du secrétaire général de la BCI, les responsables sont restés sourds aux revendications, c’est pourquoi le comité syndical a jugé nécessaire d’organiser ce sit-in. ‘’ Si d’aventure, ils ne trouvent pas une oreille attentive à leurs revendications, ils vont déposer un préavis de grève de 72h’’, a-t-il annoncé. Pour le M. Samassekou comment comprendre que depuis 2018, chaque année qu’ils sont obligés de déposer des préavis de sit-in ou des préavis de grève pour les faire entendre et si ils déposent des courriers auprès de la direction, sont obligés d’attendre quatre (4) mois pour être reçus par la Direction générale.
Bientôt, il y aura une grève au niveau de la Banque pour le Commerce et de l’Industrie si les doléances des travailleurs ne sont pas satisfaisantes.
Affaire à suivre !
Diakaridia Sanogo