L’armée ukrainienne essuie des pertes et un manque de munitions, alors que les forces armées russes ont la capacité de remporter leur opération spéciale. C’est la raison pour laquelle le Président ukrainien devrait plutôt quitter temporairement le pays, a indiqué un ancien colonel et conseiller du chef du Pentagone.
La prédominance de l’armée russe sur le terrain ne laisse aucune chance aux forces de Kiev pour vaincre, a estimé Douglas MacGregor, ancien conseiller du chef du Pentagone.
Une raison pour laquelle le Président ukrainien n’a qu’à quitter son pays:
“Zelensky n’a rien à attendre. Il pourrait toutefois s’enfuir en Pologne” au moins pendant une éventuelle période d’escalade de la situation en Ukraine, a indiqué le colonel à la retraite, dans Judging Freedom, un stream en direct animé par Andrew Napolitano, ancien juge et analyste chez Fox News.
“Sinon, il est cuit”, conclut-il.
Selon le colonel, les troupes ukrainiennes subissent d’immenses pertes. Le pays risque de ne pas avoir assez d’effectifs pour faire la guerre. De plus, l’Ukraine fait déjà face à une pénurie de carburants et de munitions, a ajouté M.Macgregor.
Armes étrangères
Entretemps, l’Occident prévoit d’octroyer de nouveaux financements et armements à l’Ukraine. Cependant certains pays manquent déjà d’armes disponibles pour les lui transférer. C’est le cas de l’Allemagne qui en parle depuis fin août, mais aussi des États-Unis.
Ils ont épuisé leurs stocks des systèmes portatifs de défense aérienne Stinger et Javelin, soit l’équivalent de plusieurs années de production, selon National Review, qui se réfère au PDG de Raytheon, une corporation américaine dans le secteur de la défense.
Depuis le 24 février, la Russie mène une opération militaire spéciale en Ukraine. Vladimir Poutine lui a donné pour objectif “la protection des personnes qui ont été victimes d’intimidations et de génocide par le régime de Kiev pendant huit ans”.
Le but ultime de cette opération consiste en la libération du Donbass et la création de conditions garantissant la sécurité de la Russie elle-même.