Condamné pour enrichissement illicite par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), à six ans de prison ferme et 138 milliards de francs CFA d’amende, verdict confirmé en 2015 par la Cour suprême, Karim Wade a obtenu la révision de son procès.
Mais, le fils de l’ancien Président Abdoulaye Wade (2000 – 2012) n’est pas au bout de ses peines. L’exécution de l’accord négocié par le Parti démocratique sénégalais (Pds) et acté par la commission politique du dialogue national risque de prendre du temps, souffle Source A dans son édition de ce vendredi 23 juin.
Le journal doute même que la procédure se termine avant la prochaine élection présidentielle fixée au 25 février 2024. Et pour cause, souligne la source, « si on doit réformer la Crei, il faut un projet ou une proposition de loi qui, voté (e) par l’Assemblée nationale, et qui doit être promulgué (e) par le président de la République. »
Ce n’est pas fini car « il faut, ensuite, sortir les décrets d’application. »
Des experts du droit contactés par le journal sont formels : « Il est impossible de faire tout ce travail avant la présidentielle 2024 ».