Selon une déclaration du Conseiller diplomatique du Président comorien, Hamada Madi, reçu en audience lundi par le colonel Assimi Goïta.
Le colonel Azali Assoumani, président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine (UA) soutiendra toute décision souveraine de l’État et du peuple malien a déclaré, lundi depuis Bamako, Hamada Madi, ancien Premier ministre, conseiller diplomatique du président comorien.
Hamada Madi, porteur d’un message du président comorien, s’exprimait à sa sortie d’audience avec le colonel Assimi Goïta, président de la Transition au Mali.
Hamada Madi a indiqué que « le Président en exercice de l’Union africaine, Azali Assoumani, s’apprête à effectuer une visite au Mali probablement après le référendum en vue, d’une part, de constater les derniers développements de la situation dans ce pays, notamment la montée en puissance des forces armées de défense et de sécurité. D’autre part, il s’agira pour lui d’encourager les autorités maliennes ainsi que le peuple malien, dans la nouvelle dynamique enclenchée dans le pays ».
« Après le Mali, le président en exercice visitera le Burkina Faso et la Guinée. D’ailleurs, je suis en mission dans ces capitales pour discuter de la même chose. Comme vous le savez l’un des grands principes de la démocratie ce n’est pas de s’immiscer dans les affaires internes des Etats. C’est aux Maliens de décider pour le bien de leur pays. Evidemment, le président en exercice de l’Union Africaine soutiendra toute décision souveraine de l’Etat malien et du peuple malien », a déclaré le diplomate comorien à la presse.
« J’ai trouvé un interlocuteur très ouvert, très compréhensif et très déterminé. Je ne manquerai pas de le souligner auprès du président de l’Union africaine », s’est réjoui Hamada Madi.
Pour rappel, l’Union africaine avait annoncé la suspension du Mali de ses structures, le 1er juin 2021, suite au coup d’Etat du 24 mai 2021, lorsque la junte militaire avait arrêté le président Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane.
La levée des sanctions infligées au Mali avait été conditionnée par le retour du pouvoir à des autorités civiles.
Le Mali, dans le cadre de sa transition, organise un référendum constitutionnel le 18 juin courant.
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