Le jeudi 2 mars dernier, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop a tenu un entretien virtuel avec le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités auprès de l’Office des Nations-Unies à Genève (Suisse). C’était en prélude de la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme. Il s’agissait pour lui d’échanger sur la situation politico-sécuritaire au Mali. L’occasion a été opportune pour le Chef de la diplomatie malienne de souligner que les Autorités du pays ne peuvent, en aucune manière, porter délibérément atteinte aux Droits de l’Homme, ce, pour plusieurs raisons.
Pour battre en brèche les nombreuses accusations contre le Mali de la Communauté Internationale et de certaines Organisations et Associations de Défense des Droits de l’Homme, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop a tenu une réunion virtuelle avec le Groupe des Ambassadeurs africains accrédités auprès de l’Office des Nations-Unies à Genève (Suisse), le jeudi 2 mars 2022, en marge la 52ème session du Conseil des Droits de l’Homme.
A cet effet, le Chef de la diplomatie malienne a rendu hommage à la mémoire de toutes les victimes de la crise malienne et d’exprimer sa profonde reconnaissance à tous les pays amis du Mali, y compris les pays africains. Qui, selon lui, continuent de soutenir et de défendre le Mali depuis le déclenchement de la crise sécuritaire consécutive à l’intervention militaire de l’OTAN en Libye.
Occasion pour lui de détailler les efforts importants du Gouvernement malien dans le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité du Mali pour la lutte contre le terrorisme. En sus, il n’a pas manqué de signifier que l’un des grands résultats de cette lutte est la diminution drastique des cas d’atteintes aux Droits de l’Homme, comme l’atteste les rapports élaborés dans ce cadre.
En réponse à certaines accusations sur l’atteinte et la violation des Droits de l’Homme au Mali, le Ministre Diop a dit que les Autorités maliennes ne peuvent, en aucune manière, porter délibérément atteinte aux Droits de l’Homme, pour des raisons bien précises. La première est relative au fait qu’il s’agisse de leurs propres populations qu’elles (les Autorités) sont chargées de protéger et de défendre. La deuxième qui ne fait l’ombre d’aucun doute relève du fait que l’Armée malienne est plurielle et multiethnique. Ce faisant, un ciblage systématique de certaines communautés va à l’encontre du bon sens le plus élémentaire mais aussi, heurte la tradition de cohésion multiséculaire du Mali.
En outre, dira le Ministre Diop, les éléments des Forces de Défense et de Sécurité du Mali reçoivent continuellement des modules de formation sur les Droits de l’Homme ; et qu’en toute transparence, le Gouvernement ouvre des enquêtes à divers niveaux de juridiction, même devant les tribunaux militaires, lorsque des cas étayés sont portés à la connaissance des Autorités. D’ailleurs, que des condamnations ont été prononcées pour les cas avérés et établis par la justice.
Par ailleurs dans son intervention, le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Mali a indiqué avec satisfaction à ses paires, les avancées politiques du processus de Transition au Mali, réalisées dans une approche participative, inclusive et transparente. Cela, dans le but d’un retour à l’ordre constitutionnel apaisé et sécurisé.