Auréolée d’une première place dans une compétition en Afrique du Sud, la boxeuse venue de Kinshasa veut effacer le mauvais souvenir des JO de Tokyo. Et franchir ce 1er tour…
A quelques heures de son entrée sur le ring, l’attente est grande autour de la seule athlète de la délégation congolaise, et ce d’autant qu’elle a déjà participé aux JO de Tokyo 2021.
Battue lors du 1er tour il y a trois ans en arrière, Marcelat Sakobi y a sans doute gagné en expérience, et un surcroît de motivation pour aller chercher sa qualification à Dakar.
A 28 ans, la Kinoise entre en lice ce mardi 30 juillet chez les moins de 57 kg face à l’Ouzbek Sitora Turdibekova. Et elle l’a répété, elle est prête :
«J’ai acquis suffisamment d’expérience et je me battrai pour ce tour», nous a-t-elle assurée malgré les difficultés liées à la préparation.
Je suis capable de passer ce 1er tour parce que c’est mon objectif et je n’aimerai pas quitter la compétition au cette étape comme ce fut le cas à Tokyo.
J’ai commencé à réfléchir sur la tactique face à mon adversaire. Nous avons presque le même style mais je ferai de mon mieux.
Auparavant, je ne savais que donner des directs. Mais maintenant, je me suis améliorée avec des uppercuts et des crochets que je négligeais alors”.
L’histoire de la native de Kinshasa est pour le moins atypique. Avant d’être un pugiliste confirmée, Marcelat a sillonné d’autres disciplines, comme le handball, le karaté Shotokan et même l’athlétisme, où elle a couru quelques marathons localement.
Plus étonnant, Marcelat Sakobi a connu une petite carrière d’arbitre au sein de l’EPFKIN, le Championnat de Kinshasa.
A Paris, la Congolaise s’avance gonflée à bloc sur le plan de la confiance puisqu’elle sort d’une première place engrangée à la Mandela African Boxing Cup à Durban en Afrique du Sud. Son adversaire est prévenue.
Michel TOBO
ACTUALITE.CD – RD Congo
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