Visite des entreprises minières de Ngoundiane et de Mboro : Birame Souléye Diop sur un terrain miné

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Le ministre de l’Énergie, du Pétrole et des Mines, Birame Soulèye Diop, effectue une visite de deux jours, le jeudi 11 et le vendredi 12 juillet 2024, à Thiès, la première région minière du pays. À Ngoudiane, il se rendra dans les carrières de CSE GRANULATS, de GECAMINES et de COGECA. Le vendredi 12 juillet, il visitera la mine des Industries chimiques du Sénégal (ICS) à Darou Khoudoss, les sites d’extraction et de traitement du phosphate, l’usine d’acide phosphorique et les sites de carrières de silex.
 
Toutefois, les populations impactées l’invitent à « ne pas tomber, comme d’autres avant lui, dans le piège des responsables de ces carrières qui, avec la bénédiction de certaines autorités administratives, pourraient lui faire visiter que les sites de leur choix et l’obliger, sans qu’il ne s’en rende pas compte, à emprunter, au cours de sa visite de terrain, des voies détournées afin qu’il ne touche pas du doigt les vraies réalités ».
 
Depuis quelques jours, le Syndicat des travailleurs de la Générale des carrières et des mines (Gécamines) de Diack, une société minière dans les carrières de Ngoundiane appartenant au Groupe français VITAL, exprime son désarroi à travers des marches de protestation et des points de presse, pour protester contre ce qu’il qualifie d’«injustice au sein de l’entreprise».
 
Les travailleurs disent vivre « une injustice notoire depuis l’arrivée du nouveau directeur général de l’entreprise, Jean Brice Saint-Martin, qui nous mène la vie difficile. Depuis deux ans qu’il est là, les travailleurs de Gécamines-Diack, au niveau des carrières de Ngoundiane, vivent le calvaire total. Ils occupent la place publique pour dénoncer les agissements de la direction générale qui a, aujourd’hui, supprimé tous les avantages qu’ils avaient ».
 
Aussi de citer « la caisse de solidarité qu’on avait depuis presque 20 ans et qui nous permettait de nous entraider dans le travail, de soutenir des agents face à certaines difficultés (maladies, décès) a été supprimée. De même que la protection sociale, avec l’IPM qui a été retiré à 80 % ». Sans compter l’équation de « la Caisse de sécurité sociale. Ces dernières semaines, la femme d’un de nos camarades a fait une fausse couche à cause de la négligence de la direction de l’entreprise, faisant que son évacuation a été faite dans une situation précaire ».  

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