Le candidat républicain à la Maison Blanche, qui tenait un meeting dans l’Etat clé de Caroline du Nord, a accusé la vice-présidente démocrate d’être la « personne la plus radicalement à gauche » à s’être lancée dans la course présidentielle et proclamé que des millions d’emplois allaient « disparaître d’un coup » en cas de victoire.
« Vos économies d’une vie vont totalement se volatiliser », a déclaré à la foule le magnat de l’immobilier, 78 ans, l’une des nombreuses prédictions funestes qu’il a évoquées durant son discours.
« Dans le monde entier, nos adversaires savaient qu’on ne pouvait pas prendre l’Amérique à la légère quand j’étais votre commandant-en-chef », a assuré l’ancien président républicain. « Si la camarade Kamala gagne en novembre, c’est quasi sûr qu’on aura la Troisième guerre mondiale ».
Depuis qu’elle a remplacé le président Joe Biden comme candidate des démocrates pour l’élection de novembre, leur campagne connaît un souffle nouveau.
Pour Donald Trump, le rassemblement organisé à Asheboro était l’occasion de tenter de reprendre le dessus.
Avant le retrait abrupt de la course de Joe Biden, Donald Trump comptait sur ce genre de démonstration de force pour tenter d’écraser son adversaire de 81 ans.
Mais Joe Biden a jeté l’éponge et l’enthousiasme soulevé par Kamala Harris, 59 ans, dans le camp démocrate semble avoir décontenancé les républicains.
Il s’agissait du premier événement de campagne majeur à l’air libre de Donald Trump depuis qu’il a été légèrement blessé par un tireur de 20 ans lors d’un rassemblement organisé à Butler, en Pennsylvanie, à la mi-juillet. Un participant avait perdu la vie avant que l’auteur ne soit abattu.
Après le drame, le Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques, avait recommandé qu’il cesse de prendre part à des événements publics en extérieur.
Le candidat républicain a depuis tenu une dizaine de meetings dans des salles.
Le milliardaire fait campagne dans plusieurs Etats clés cette semaine, avec pour but de tenter d’enrayer l’élan pris par Kamala Harris, qui parvient à rassembler des foules de plus de 10.000 personnes.
La vice-présidente démocrate a été officiellement investie mardi soir lors de la convention du Parti démocrate à Chicago qui s’achève jeudi.