Mariée et mère de trois enfants, S. D a été placée sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction (MAC) de Thiès pour homicide involontaire. Elle est accusée d’avoir tué son nouveau-né en sectionnant avec une lame le cordon ombilical après son accouchement.
L’Observateur, qui relaye cette histoire, signale que S. D a accouché sans assistance au domicile de ses parents, à Thiaoune Bambara, un village de la région de Thiès. L’enfant serait né des œuvres de son amant, le muezzin de la localité, avec qui la mise en cause aurait entretenu une relation amoureuse après qu’elle a quitté son mari sans divorcer, il y a trois ans.
Après avoir coupé le cordon et constaté le décès de l’enfant, rapporte le journal, «S. D a voulu dissimuler le crime qui sera ébruité par ses parents qui ont évacué le bébé dans un hôpital à Thiès», ignorant sans doute que c’était trop tard. «Dans cet établissement, les médecins vont imputer la mort du nouveau-né à sa maman», poursuit le quotidien du Groupe futurs médias.
Arrêtée par la police, S. D avoue les faits et désigne muezzin du village auteur de sa grossesse, selon L’Obs. Qui informe que ce dernier a balayé l’accusation.