Depuis de nombreuses années, le Mali fait face à une crise multidimensionnelle qui a un impact considérable sur sa stabilité. Des coups d’État successifs et des transitions gouvernementales difficiles ont renforcé l’instabilité politique, ce qui a affaibli les institutions de l’État et érodé la confiance de la population. En même temps, les inégalités économiques, l’accès aux ressources et les rivalités historiques ont amplifié les tensions intercommunautaires, entraînant des conflits violents entre diverses communautés. La multiplication des discours de haine alimente également ces tensions, qui se développent dans un contexte de désinformation et de frustration généralisée.
La situation politique au Mali est très tendue, caractérisée par une instabilité politique persistante, des tensions intercommunautaires croissantes et une augmentation préoccupante de l’extrémisme violent. Le vivre-ensemble est plus que jamais mis à l’épreuve dans ce contexte de fragilité, alors que les discours de haine se multiplient, engendrant des conflits qui menacent l’unité nationale. Il est essentiel de sensibiliser les différentes parties prenantes et de favoriser une réflexion collective afin de favoriser la paix, la cohésion sociale et la tolérance face à ces défis complexes.
Dans cette optique, cevise principalement à informer sur la situation actuelle au Mali, à sensibiliser le public et les acteurs concernés aux risques des discours haineux et de l’extrémisme violent, et à proposer des solutions concrètes pour renforcer le rapport de convivialité. L’objectif est non seulement de faire un bilan des défis auxquels le pays fait face, mais également de fournir des opportunités pour des actions coordonnées et efficaces, afin de construire un avenir plus stable et harmonieux pour tous les Maliens. Dans un monde en perpétuelle mutation, la préservation des principes démocratiques, de la coexistence et la lutte contre les discours haineux et l’extrémisme violent sont les défis majeurs de notre époque.
La multiplication des discours de haine alimente également ces tensions, qui se développent dans un contexte de désinformation et de frustration généralisée. De plus, l’extrémisme violent a pris de l’ampleur, avec l’installation de groupes armés djihadistes dans diverses parties du pays. Ces groupes utilisent les divergences sociales et politiques pour attirer de nouveaux membres et étendre leur influence, ce qui rend encore plus complexe la mission de rétablir la paix et la sécurité au Mali.
Les valeurs démocratiques, pilier de la Société Moderne
La démocratie, qui englobe la liberté, l’égalité, la justice et la participation des citoyens, joue un rôle crucial dans les sociétés contemporaines. Ces valeurs transcendent les principes abstraits et se manifestent dans les pratiques quotidiennes qui influencent la vie des citoyens. La démocratie repose sur le principe selon lequel chacun doit pouvoir s’exprimer, participer aux décisions et jouir de droits équitables.
Il est regrettable de constater que certains Maliens semblent avoir du mal à appréhender pleinement le concept de la démocratie. Au lieu de participer de manière constructive et positive aux prises de décision, certains ont choisi une voie destructive en s’attaquant aux biens et aux intérêts de l’État malien. Pourtant, selon Mariam Cissé, fonctionnaire en retraite, le Mali est un exemple de pays où les valeurs démocratiques ont été mises à rude épreuve au cours de la dernière décennie. « Le pays a connu des élections démocratiques et une relative stabilité dans les années 1990 et 2000, l’insécurité, les coups d’État militaires et les tensions intercommunautaires ont fragilisé le processus démocratique. Et tout ceci grâce à la rébellion des citadins eux-mêmes. Et jusque-là nous voyons que la démocratie a fait et continue de faire du Maliens un danger pour son propre pays », regrette-t-elle.
Dans les normes, la démocratie repose sur des valeurs de respect, de dialogue et de collaboration pour aboutir à des décisions qui profitent à l’ensemble de la société.de son côté, Mamadou Dolo, Directeur d’école souligne que le Mali a des caractéristiques socioculturelles et politiques uniques qui pourraient rendre la démocratie inefficace voire contre-productive. Ainsi, relève-t-il, la corruption, le népotisme et l’instabilité politique pourraient compromettre le fonctionnement d’un système démocratique dans notre pays. « Plutôt que de se précipiter vers un modèle de gouvernance qui pourrait ne pas fonctionner pour nous. Nous devrions explorer des solutions qui tiennent compte de notre contexte spécifique et travailler à renforcer nos institutions pour un meilleur avenir, même si cela signifie une approche différente de la démocratie traditionnelle », suggère-t-il. Alors que certains pays connaissent une consolidation de ces valeurs, d’autres sont confrontés à des défis majeurs pour les préserver.
Cependant, l’altération des biens publics et des ressources de l’État ne fait que nuire à la nation et à ses citoyens. D’après Maïmouna Dicko, enseignante, la démocratie occidentale telle qu’elle est conçue n’est pas adaptée à la réalité sociopolitique du Mali. « Nos traditions et nos structures sociales sont profondément enracinées dans des systèmes qui diffèrent de la démocratie », martèle-t-elle. Cependant, ces valeurs sont souvent confrontées à des défis tels que le populisme, la désinformation et les violations des droits de l’homme.
Ainsi, dans cette même lancé, Maimouna Dicko souligne que l’application brutale de la démocratie a perturbé nos institutions traditionnelles et provoquer des tensions internes. À l’en croire, il est crucial de prendre en compte notre histoire, nos valeurs et nos structures existantes avant d’imposer un régime démocratique qui pourrait ne pas convenir à notre société.
En agissant avec civisme et en cherchant des solutions constructives, il est possible de bâtir un avenir meilleur pour tous au Mali. Il est essentiel de promouvoir une culture démocratique basée sur la préservation des biens communs et le respect des institutions de l’État pour garantir la prospérité et l’harmonie de la société malienne.
Pour renforcer la démocratie et favoriser une culture de dialogue et de respect, il est essentiel de souligner l’importance de l’éducation civique. En sensibilisant les jeunes et en les éduquant aux principes démocratiques, nous pouvons leur fournir les ressources nécessaires pour devenir des citoyens informés et engagés. La participation aux activités communautaires, aux forums publics et aux initiatives locales est également cruciale. Dans le monde numérique, le défi de la désinformation et des fausses nouvelles est important pour les valeurs démocratiques. Un journalisme d’éthique et responsable est essentiel pour que l’information soit fiable et vérifiée. L’application d’un journalisme de qualité peut contribuer à une société plus éclairée et plus résiliente.
En cette société, il est indispensable de défendre les droits de l’homme et garantir l’égalité devant la loi, en luttant contre les injustices et favoriser l’inclusion de tous les groupes sociaux, en engagement collective et avec des politiques publiques.
En somme, les valeurs démocratiques sont le fondement de sociétés justes et équitables, qui exigent un engagement constant de toutes les parties prenantes. En éduquant les citoyens, en encourageant la participation, en garantissant un journalisme de qualité et en défendant les droits, nous pouvons construire un avenir où la démocratie sera respectée et célébrée comme un atout précieux.
La démocratie est bien plus qu’un simple système politique ; c’est un état d’esprit, un mode de gouvernance qui promeut les valeurs fondamentales de liberté, d’égalité et de justice. Pour les Maliens, embrasser la démocratie signifie reconnaître et respecter la diversité de leur société, tout en travaillant ensemble pour construire un avenir commun.
Le vivre ensemble, un défi et une espérance
Le « vivre ensemble » au Mali est un concept profondément ancré dans les traditions sociales, culturelles et religieuses du pays. Historiquement, le Mali est un carrefour de civilisations, où diverses ethnies, comme les Bambaras, les Peuls, les Dogons, les Touaregs et les Soninkés, cohabitent depuis des siècles, partageant des valeurs de tolérance, de solidarité et de respect mutuel. Comprendre cette dynamique et proposer des solutions pour restaurer cette harmonie est crucial pour l’avenir du Mali.
Le Mali a longtemps été un espace où les groupes ethniques coexistent, les mécanismes culturels tels que le cousinage à plaisanterie (sanankunya en bambara) jouant un rôle crucial dans la résolution des conflits. Cependant, la pauvreté, le chômage et le manque de perspectives pour les jeunes continuent de remettre en question le tissu social. Pour Aissatou Kamaté, militante communautaire, le Mali est un véritable carrefour de cultures, avec une richesse incroyable en termes de langues, de traditions et de savoir-faire. Cette diversité, insiste-t-elle, est notre force. Avant d’ajouter qu’elle nous permet d’apprendre les uns des autres et de créer des liens solides entre différentes communautés.
Le pays fait face à de nombreux défis, notamment la crise de la sécurité dans les régions du nord et du centre, la concurrence pour les ressources naturelles, les conflits entre agriculteurs et élèves et l’influence croissante des groupes djihadistes. « Nous devons aussi reconnaître les défis qui se posent à nous. Les tensions ethniques et les conflits, souvent alimentés par des malentendus ou des rivalités historiques, menacent notre unité », remarque-t-elle. Non sans soutenir qu’il est essentiel d’encourager le dialogue intercommunautaire et de promouvoir des initiatives qui rassemblent les jeunes autour de projets communs. « Se rencontrer, discuter et collaborer est le meilleur moyen de construire un avenir pacifique », conseille-t-elle.
Les communautés Dogon et Mopti cohabitent pacifiquement depuis des décennies, mais les démons de la division et les crises sécuritaires ont conduit à des conflits. Une approche globale, axée sur le dialogue, l’éducation à la paix, le développement économique inclusif et la gestion des conflits, pourrait aider à surmonter les défis actuels et à rétablir l’harmonie entre les différentes communautés. Donnant son point de vue, Fotin Diarra, enseignant estime que l’état du vivre ensemble au Mali, est juste déplorable sur certaines parties du pays car marqué par des conflits communautaires.
Il poursuit en suggérant des solutions aux éducateurs. « En intégrant les valeurs de tolérance et de respect dans nos programmes scolaires, nous préparons les générations futures à mieux comprendre et apprécier la diversité qui les entoure. Néanmoins, nous faisons face à des défis tels que l’accès inégal à l’éducation dans certaines régions, qui peut exacerber les inégalités et les tensions. Il est crucial que nous travaillions ensemble, en tant qu’éducateurs, parents et communautés, pour garantir que chaque enfant ait la possibilité d’apprendre et de grandir dans un environnement inclusif », évoque-t-il
Par ailleurs, la faiblesse de l’État, l’absence de services publics dans certaines régions et la montée des idéologies extrémistes ont contribué à la fragmentation du tissu social malien. Les alliances ethniques se sont parfois transformées en rivalités, mettant à mal les principes de solidarité. « Le vivre ensemble est un défi, mais c’est aussi une opportunité d’enrichir nos vies et de construire une société plus juste », a ajouté Fotin Diarra.
Le vivre ensemble au Mali est à la fois un défi et une espérance. Il nécessite un engagement collectif de la part de tous les acteurs de la société, y compris des gouvernements, des organisations de la société civile, des leaders communautaires et des citoyens eux-mêmes.
Discours de haine, une menace pour la Cohésion Sociale
Au Mali, ils constituent une menace grandissante pour la cohésion sociale et la paix dans un pays déjà confronté à des tensions ethniques et à des conflits armés. Dans un contexte où la diversité culturelle est une richesse, les discours incitant à la violence, à la discrimination et à l’exclusion prennent de l’ampleur, exacerbés par les réseaux sociaux et les médias. Des leaders d’opinion, des personnalités publiques et même des responsables politiques utilisent parfois des propos incendiaires qui stigmatisent des groupes ethniques ou religieux, créant ainsi des clivages dangereux au sein de la population. « Ces derniers temps, nous constatons une augmentation des discours de haine dans notre pays, souvent amplifiés par les réseaux sociaux. Ces discours minent le tissu social et alimentent les conflits», dénonce Aliou Touré, Étudiant.
Les jeunes, en particulier, sont vulnérables aux discours de haine. Avec un taux d’alphabétisation relativement faible et un accès limité à des sources d’information fiables, ils peuvent facilement être influencés par des messages extrémistes. Les réseaux sociaux jouent un rôle crucial dans la propagation de ces discours, permettant à des idéologies radicales de se répandre rapidement et de toucher un public large. Il continue alors ses propos, en tenant les propos suivants.
« La jeunesse doit au contraire utiliser les plateformes numériques pour promouvoir la paix. La lutte contre la haine commence par l’éducation et le partage de valeurs communes qui transcendent nos différences », clame-t-il.
Ces discours de haine, souvent alimentés par des rivalités historiques et des luttes pour le pouvoir, peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Ils contribuent à la polarisation des communautés et à l’émergence de violences interethniques, comme l’ont montré les épisodes tragiques de violence au cours des dernières années. Le Mali, qui a longtemps été considéré comme un modèle de coexistence pacifique entre différentes ethnies, voit aujourd’hui ses fondements menacés par la montée de la haine et de l’intolérance. Face à cette situation, il est essentiel d’initier des programmes d’éducation qui promeuvent la tolérance, le respect et l’esprit critique.
Les autorités maliennes et les organisations de la société civile sont conscientes de la gravité de la situation et mettent en place des initiatives pour contrer les discours de haine. Des campagnes de sensibilisation sont lancées pour éduquer la population sur les dangers de la haine et de la violence. Des ateliers et des forums sont organisés pour encourager le dialogue entre les communautés et promouvoir des valeurs de paix et d’unité. Ces efforts sont cruciaux pour restaurer la confiance entre les différentes ethnies et créer un environnement propice à la réconciliation. Ainsi, une vendeuse de produit cosmétique, dénommée, Assétou Kanté déclare, qu’au Mali, la richesse de notre diversité est notre force. « Nous devons promouvoir le dialogue et la compréhension entre toutes les communautés. Chaque fois que nous entendons des mots qui incitent à la violence ou à la haine, nous devons nous lever et dire non. Notre avenir repose sur notre capacité à vivre ensemble dans le respect et la paix », dit-t-elle.
Cependant, la lutte contre les discours de haine nécessite également une action concertée au niveau législatif. Il est impératif que le gouvernement renforce les lois contre les discours de haine et la discrimination, tout en veillant à ce que la liberté d’expression ne soit pas compromise. La mise en place de mécanismes de surveillance pour détecter et sanctionner les discours haineux est essentielle pour prévenir la violence et protéger les droits de tous les citoyens.
Aussi, les discours de haine au Mali représentent un défi majeur pour la paix et la cohésion sociale. La lutte contre ces discours doit être une priorité pour tous les acteurs de la société, qu’il s’agisse du gouvernement, des organisations de la société civile ou des citoyens eux-mêmes. En promouvant des valeurs de tolérance, de dialogue et de respect de la diversité, le Mali peut espérer surmonter cette menace et bâtir un avenir où chaque individu, quelle que soit son origine, se sente en sécurité et respecté.
L’extrémistes violent, un fléau à Combattre
L’extrémisme violent au Mali est devenu un problème majeur qui menace la sécurité et la stabilité du pays. Depuis le début des années 2010, le Mali a été confronté à une montée en puissance de groupes armés qui exploitent des griefs locaux, des divisions ethniques et des conditions socio-économiques précaires pour recruter des membres et étendre leur influence. Ces groupes, tels que le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM) et l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS), ont mené des attaques meurtrières contre les forces de sécurité, les civils et les installations internationales, plongeant le pays dans une spirale de violence et d’insécurité. D’après, l’imam Ali Doucouré, de la Mosquée de Sikoroni, l’extrémisme violent ne représente pas les valeurs de l’islam. « Au Mali, nous devons nous unir pour dénoncer toute forme de violence au nom de la religion. Il est crucial que nous éduquions nos communautés sur les vraies valeurs de tolérance et de compassion. Les jeunes, souvent ciblés par les groupes extrémistes, doivent entendre des messages de paix et d’espoir. Ensemble, nous pouvons bâtir un Mali où chaque citoyen se sent respecté et en sécurité>>, a-t-il déclaré.
Les causes de cette montée de l’extrémisme violent sont multiples. D’une part, l’instabilité politique, exacerbée par le coup d’État militaire de 2020 et les tensions entre le gouvernement central et les régions du nord, a créé un vide de pouvoir que les groupes extrémistes ont su exploiter. D’autre part, les inégalités sociales et économiques, ainsi que l’absence d’opportunités pour les jeunes, rendent certaines populations vulnérables à la radicalisation. De ce fait, Tidiani Konaté, un électromécanicien, renseigne qu’au Mali, cette problématique est alimentée par des facteurs complexes tels que la pauvreté, le manque d’éducation et les tensions intercommunautaires. « Il est essentiel que nous abordions ces causes profondes pour prévenir la radicalisation. Nous devons renforcer les capacités de nos forces de sécurité tout en favorisant des initiatives de dialogue communautaire », clame t-il.
Les discours de haine et la propagande diffusés par ces groupes sur les réseaux sociaux renforcent également leur emprise sur les esprits, séduisant les jeunes en quête d’identité et de sens.
La réponse du gouvernement malien, soutenue par des partenaires internationaux tels que la France et les Nations Unies, a été marquée par des opérations militaires visant à neutraliser les menaces. Cependant, ces actions militaires, bien qu’essentielles, ne suffisent pas à résoudre les problèmes sous-jacents qui alimentent l’extrémisme violent. Une approche globale est nécessaire, qui inclut des mesures de développement socio-économique, de réconciliation et de dialogue communautaire. Il est crucial de s’attaquer aux causes profondes de la radicalisation, en offrant des alternatives viables aux jeunes et en favorisant l’inclusion sociale.
Les initiatives de paix et de réconciliation sont également indispensables. Des efforts ont été entrepris pour établir un dialogue entre le gouvernement et les communautés locales, afin de comprendre leurs préoccupations et de les impliquer dans la construction de la paix. Promouvoir la bonne gouvernance, le respect des droits de l’homme et la justice sociale est essentiel pour restaurer la confiance des citoyens envers les institutions et réduire l’emprise des groupes extrémistes. En outre, Tidiani estime que la lutte contre l’extrémisme violent ne peut être efficace que si elle est accompagnée d’efforts pour promouvoir le développement socio-économique et l’inclusion sociale.
La lutte contre l’extrémisme violent au Mali nécessite une coopération régionale et internationale renforcée. Les pays voisins, confrontés à des défis similaires, doivent unir leurs forces pour partager des informations, mener des opérations conjointes et coordonner des efforts de développement. Le soutien des organisations internationales, tant sur le plan militaire que financier, est également crucial pour aider le Mali à surmonter cette crise.
Ainsi, l’extrémisme violent au Mali demeure un défi complexe qui nécessite une réponse holistique et intégrée. En s’attaquant aux causes profondes de la radicalisation, en favorisant le dialogue et la réconciliation, et en renforçant la coopération régionale, le Mali peut espérer construire un avenir pacifique et stable, où chaque citoyen se sente en sécurité et respecté. La voie vers la paix est semée d’embûches, mais elle est indispensable pour garantir la prospérité et l’harmonie d’un pays riche en diversité et en potentiel.
En fin de compte, la lutte contre l’extrémisme violent, les discours de haine et la préservation des valeurs démocratiques sont intimement liées et cruciales pour garantir un avenir pacifique et harmonieux. Au sein de sociétés comme celle du Mali, où la diversité culturelle est à la fois une richesse et un défi, il est impératif de promouvoir le vivre ensemble comme un antidote aux forces de division et de violence. Cela nécessite un engagement collectif de la part de tous les acteurs de la société : gouvernements, organisations de la société civile, leaders communautaires et citoyens. En favorisant le dialogue, l’éducation à la tolérance et la réconciliation, tout en luttant contre les discours de haine et en renforçant les institutions démocratiques, il sera possible de bâtir un environnement où chaque individu peut s’épanouir dans le respect des différences. Avec une volonté commune et des actions concertées, le Mali peut aspirer à une société plus juste, plus inclusive et plus résiliente face aux défis de l’extrémisme et de la violence.
Enquête réalisée par Ketsia KONATE.