Malgré tout ce qui est mis en place pour lutter contre le terrorisme, les attaques continuent de toucher tout le pays. Un mois de juin sous le signe de la violence.
Les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Niger ont fort à faire en ce moins d’août. Que ce soit dans la région de Diffa contre Boko Haram, à la frontière du Burkina Faso à l’ouest ou bien au sud à la frontière du Bénin. Les différents groupes armés terroristes liés à Al-Qaïda et à l’Etat Islamique sont toujours présents. Le 25 juin dernier, une attaque meurtrière a été subi par un détachement de l’armée : elle a fait 21 morts dont un civil, ainsi que neufs blessés. Plusieurs « dizaine de terroristes » auraient été tués. Les FDS chassent les assaillants encore en vie et en neutralisent « une trentaine », d’autres sont arrêtés par la suite.
Des revendications politiques.
Mais à présent de nouveaux groupes agissent. Le 16 juin, le Front Patriotique de Libération (FPL) attaque l’oléoduc soutenu par la Chine qui transfère le pétrole du Niger au Benin. Entre cette action et les divergences avec le pays voisin, c’est toute l’exportation du pétrole nigérien qui est à revoir. Par la suite c’est le Front Patriotique pour la Justice (FPJ) qui revendique l’attaque et l’enlèvement du préfet de Bilma, le commandant Amadou Torda. Les deux groupes réclament la libération de l’ex-président Mohamed Bazoum ainsi que le retour à un État constitutionnel. Un troisième groupe se lie aux autres mais n’a pas revendiqué d’attaque, le Conseil de la Résistance pour la République (CRR).
Quelles solutions ?
Pour intensifier sa lutte contre tous ses groupes armés, le Niger crée début juin une force de protection contre les attaques terroristes sur les sites stratégiques. Au premier plan, les mines d’uranium et les puits de pétrole. Le 1er juillet une campagne de recrutement de 10.000 hommes est lancée. Cette force doit atteindre un effectif de 100.000 hommes d’ici 2030.
La lutte contre le terrorisme reste une priorité et des moyens sont investis afin d’y mettre un terme. Cependant, les résultats sont difficiles à obtenir et à voir. Les attaques se multiplient ainsi que les groupes. Bien que le Niger ne soit pas le plus touché par le terrorisme dans la région des trois frontières, il convient de rappeler que cette menace est toujours présente sur le territoire.