Ils disposent d’un délai d’une semaine pour s’acquitter de leur dette. Faute de quoi, TDS-SA sera obligée de saisir l’organe de régulation, en l’occurrence le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), afin de procéder à la suspension ou la cessation de la diffusion comme stipulé à l’article 9 alinéa 4 du contrat, menace Dr Aminata Sarr dans son courrier adressé aux concernés.
En tournée à Tambacounda, la remplaçante de Dr. Nafissatou Ngom (directrice générale sortante) est revenue à la charge. « Les éditeurs doivent payer le droit de diffusion », a-t-elle martelé dans des propos repris par Le Soleil.
Installée dans ses nouvelles fonctions fin mai, l’entrante dresse « un tableau peu reluisant » de la boîte. Selon le diagnostic établi par Dr Aminata Sarr, « il y a un besoin de renouvellement de certains matériels qui sont dans un état de vétusté très avancé». Pour ne rien arranger, explique-t-elle, « nous avons hérité d’une lourde dette. La TDS-SA doit à la Senelec plus de 87 millions et à Orange plus de 3 milliards ».
La société a donc besoin de fonds pour supporter la charge de ses dépenses. Outre les recettes commerciales issues de l’exploitation de deux multiplex retirés de la gestion du groupe Excaf Telecom, Dr Aminata Sarr compte sur une subvention de l’État pour permettre à la structure de se déployer et de faire peau neuve.