Ils sont plus de 20.000 réfugiés burkinabè à s’être fait enregistrer rien que dans le cercle de Koro, dans la région de Mopti, depuis le début de l’année. Et « de nombreux autres attendent encore d’être enregistrés », selon le Conseil norvégien des réfugiés et d’autres organisations partenaires.
Le « double fardeau » et la solidarité locale
Les autorités locales ont tenté de les aider en offrant des terres arables aux réfugiés. Mais beaucoup d’entre eux n’ont pas pu les cultiver par manque de ressources et dépendent donc toujours de l’aide humanitaire.
Des familles maliennes se sont aussi proposées pour en accueillir certains, mais les abris restent insuffisants et les logements souvent surpeuplés.
La période de soudure actuelle, c’est-à-dire celle qui précède les nouvelles récoltes et durant laquelle les réserves de nourriture s’amenuisent, rend ces milliers de familles de réfugiés particulièrement vulnérables, dans une région difficile d’accès.
D’où l’appel du NRC à destination de la communauté internationale, pour récolter des fonds et augmenter l’aide humanitaire (nourriture, services essentiels, abris) à ces populations.
Auteur: Sandrine Blanchard