La CEDEAO inquiète de la multiplication des coups d’Etat militaire dans la sous-région

« J’exprime mon inquiétude face aux niveaux croissants d’insécurité et à la multiplication des coups d’Etat militaires dans la région. Ces questions exigent des efforts urgents et concertés de la part de tous les Etats membres », a déclaré Bola Tinubu, président en exercice de la CEDEAO.

Dans son discours d’ouverture du sommet, le président Tinubu a remercié les dirigeants ouest-africains pour le soutien continu qu’ils lui ont apporté au cours de l’année écoulée en tant que président en exercice de la CEDEAO.

Les chefs de l’État se sont enfermés. Cela arrive quelquefois, mais cela veut dire aussi, quand cela arrive dans ce genre de sommets, qu’il y a des sujets importants. Évidemment, le sujet important sur la table était non seulement la confirmation du départ de la CEDEAO des trois pays – le Mali le Niger et le Burkina Faso – mais surtout la décision de créer une confédération par ces trois pays-là.

Le mandant du président nigérian à la tête de la CEDEAO arrive en effet à expiration le 09 juillet 2024. Il a été désigné comme président de l’organisation régionale du 63^ème sommet ordinaire de la CEDEAO en Guinée-Bissau.

Les dirigeants et représentants des 12 Etats membres de la communauté devront désigner un nouveau président en exercice ou à défaut prolonger le mandat du président Tinubu.

Ce sommet de la CEDEAO se déroule après celui de l’Alliance des États du Sahel (AES) qui a débouché sur la création d’une Confédération Burkina, Mali et Niger, qui s’est tenue la veille, le samedi 6 juillet. ACP/