L’équipe féminine canadienne a été sanctionnée pour espionnage de la Nouvelle-Zélande par drone. Le Canada perd six points, reçoit une amende et voit trois membres de son encadrement bannis des JO. Sollicité, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) se prononcera sur cette affaire au plus tard ce mercredi 31 juillet. Explications.
Stupeur à Paris où la sélection canadienne de football féminin vient d’écoper de lourdes sanctions après avoir été mêlée à une affaire d’espionnage par drone de la Nouvelle-Zélande.
Les “Canucks”, championnes sortantes, se sont vues retirer 6 points à l’issue d’une enquête. Mercredi dernier, veille de son match d’ouverture aux JO, la Nouvelle-Zélande aurait été espionnée par un drone.
Joseph Lombardi et Jasmine Mander, membres de l’encadrement canadien, seraient impliqués dans cette histoire d’espionnage. Ils ont été aussitôt licenciés et renvoyés.
A cette première sanction et une amende de 260 000 dollars, s’ajoute l’interdiction de participer à toute activité liée au football pendant un an pour la sélectionneure Bev Priestman, son adjointe Jasmine Mander et Joseph Lombardi, l’analyste vidéo.
Son premier adjoint Andy Spence a pris le relais pour la suite du tournoi.
Logées dans le groupe de la France, les Canadiennes voient leur qualification pour la suite très compromise puisqu’elles ont perdu le bénéfice des victoires (2-1) en ouverture contre la Nouvelle-Zélande puis leur succès (2-1) sur les Bleues de France.
Quel rôle joue la FIFA ?
Aux JO, le CIO ne gère pas directement les tournois de football -féminin et masculin- placés sous l’autorité de la FIFA, et c’est d’ailleurs le cas dans la plupart des disciplines collectives notamment.
Par ailleurs, ce dossier n’est pas encore clos puisque la Fédération canadienne de football attend le verdict final du TAS après l’appel déposé, à la suite du retrait des six points infligés par la FIFA.
Le Canada dispute son troisième match de poule ce mercredi contre la Colombie à 21h.
Romance Vinakpon
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