A cause d’une blessure, le boxeur Franco-Sénégalais, Souleymane Cissokho (poids Welter -67kg), ne s’est pas engagé dans les tournois qualificatifs olympiques pour les Jeux de Paris 2024. A défaut d’être sur le ring, il ne boude pas son plaisir. «Je suis content d’avoir les Jeux olympiques à Paris.
Ça faisait 100 ans qu’on n’a pas eu les Jeux. C’est quelque chose d’exceptionnel, je suis très content, s’enthousiasme-t-il. J’ai porté la flamme olympique, j’ai assisté à la cérémonie d’ouverture. Et là, je suis très impliqué. Je vois tous les sports, je supporte vraiment tous nos athlètes.»
De passage à la Station Afrique à l’Île-St-Denis, le médaillé de bronze olympique 2016, invité de l’émission Couleurs Tropicales de RFI, le dimanche 28 juillet 2024, affirme être « à fond »derrière les athlètes africains et de la Diaspora.
«Aujourd’hui, on voit que le sport rassemble. Il n’y a pas de minorités sociales, de religion, ni de statut social. C’est vraiment tout le monde autour du sport. Je suis aussi très content, en tant qu’enfant de la diaspora, de me retrouver ici, à la Station Afrique. Les cultures africaines y sont valorisées. Les expositions sont formidables et je suis ravi de voir ces initiatives», s’enthousiasme-t-il.
Les Jeux olympiques de la jeunesse, qui auront lieu à Dakar, y contribueront également. Convaincu que «tout ça valorise la culture africaine. Le boxeur professionnel observe qu’aujourd’hui, parmi les athlètes français, beaucoup sont Africains. On va essayer de pousser nos frères africains à emporter le maximum de médailles et de combats sur ces Jeux olympiques. On a besoin de mettre en lumière nos pays d’Afrique, qu’ils brillent».
Youssouph Badji
Vox Populi – Sénégal
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