Une réplique de magnitude 4,9 a été enregistrée par l’USGS neuf minutes après le premier tremblement de terre, survenu à 6h31 heure locale (23h30 dimanche 2 juin, heure de Paris).
La chaîne NHK a demandé aux résidents de la région de rester calmes et prudents face aux chutes d’objets alors que beaucoup commençaient leur journée.
Le Japon subit fréquemment des tremblements de terre, et pour tenter de limiter leurs conséquences applique des règles de construction extrêmement strictes. Les habitants sont aussi régulièrement sensibilisés aux mesures d’urgence face aux catastrophes naturelles.
Au Japon, 2.227 secousses d’intensité 1 ou supérieure sur l’échelle japonaise shindo (intensité sismique) ont ainsi été ressenties en 2023, selon la JMA.
La catastrophe de Fukushima, qui a ravagé plusieurs départements du nord-est du pays en mars 2011, faisant environ 20.000 morts et disparus, est encore dans toutes les mémoires. Un séisme sous-marin de magnitude 9,0 avait entraîné un gigantesque tsunami sur la côte nord-est du pays, lequel avait aussi provoqué l’accident nucléaire de Fukushima Daiichi, la pire catastrophe nucléaire depuis celle de Tchernobyl en 1986.