Vingt personnes sont mortes dimanche soir dans la collision de deux mini-cars dans le centre de la Côte d’Ivoire, a-t-on appris lundi auprès des services de la protection civile (ONPC).
« Collision entre deux mini cars de 24 places à Ahizabré, village situé à environ 20 kilomètres de Gagnoa, sur l’axe Gagnoa-Soubré. Bilan provisoire : 31 victimes dont 20 décès confirmés par l’infirmier du centre de santé dudit village », indique l’ONPC dans une publication sur Facebook.
Selon l’ONPC, l’accident s’est produit de nuit vers 19H30 (GMT et locale) et l’opération de secours des pompiers de la région est « terminée ».
Comme dans de nombreux pays africains, les accidents meurtriers sont fréquents en Côte d’Ivoire en raison du mauvais état de certaines routes et des nombreux véhicules, ainsi que de l’incivisme des conducteurs.
Nombre d’automobilistes sont par ailleurs détenteurs de permis achetés, sans avoir jamais avoir fréquenté d’auto-école.
En septembre, 13 personnes étaient mortes calcinées dans la collision entre un car et un camion-citerne dans le nord du pays.
Entre 1.000 et 1.500 personnes sont tuées en moyenne chaque années sur les routes de Côte d’Ivoire, selon le ministère des Transports, pour 1.5 million de véhicules en circulation. En comparaison, la France – qui n’est pas le meilleur élève en Europe – compte 3.500 morts pour 39 millions de véhicules en moyenne.
Ces dernières années, la Côte d’Ivoire a pris une série de mesures pour réduire les accidents mortels: permis à points, interdiction d’importer des véhicules de plus de cinq ans, vidéosurveillance et rénovation des routes notamment.
La Côte d’Ivoire espère diminuer le nombre de morts sur ses routes de 50% d’ici 2025.