Quelque trois millions de Maliens vivent et travaillent en Côte d’Ivoire et s’inquiètent de leur situation si le retrait du Mali de la CEDEAO prenait effet en janvier.
Les membres du collectif des ressortissants maliens en Côte d’Ivoire se sont réunis dimanche à Abidjan pour échanger sur leurs inquiétudes face à la décision des militaires au pouvoir au Mali de se retirer de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui doit prendre effet en janvier prochain.
Le président du collectif, Amadou Kodjo, ne souhaite pas que le Mali quitte la CEDEAO, car, selon lui, l’impact sur la vie quotidienne serait considérable : « Si nous (le Mali) quittons la CEDEAO, nous qui vivons de la poussée des charrettes (pour transporter les marchandises), nous qui vivons du travail de sécurité, comment allons-nous obtenir une carte de séjour (de la Côte d’Ivoire) qui coûte entre 400 000 et 500 000 francs CFA (665-832 USD) ? De quoi allons-nous vivre et qu’allons-nous envoyer à nos familles restées au pays ? C’est pour dénoncer cela que je suis ici », a-t-il déclaré.
Quelque trois millions de Maliens vivent et travaillent en Côte d’Ivoire et s’inquiètent de leur situation si la décision des militaires au pouvoir au Mali devenait réalité dans quelques mois.
« Les Maliens de la diaspora sont très importants dans l’économie malienne, si aujourd’hui il (le Mali) se retire, que va devenir la diaspora, c’est la question que nous nous posons en tant que jeunes Maliens vivant à l’étranger. », a indiqué Sekou Maiga, porte-parole du collectif .
Des militaires ont pris le pouvoir au Mali lors d’un coup d’état en 2020. Ces derniers se sont depuis engagés dans un bras de fer avec les pays du bloc régional de la CEDEAO qui les exhortent à organiser une élection présidentielle pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.
Quelque trois millions de Maliens vivent et travaillent en Côte d’Ivoire et s’inquiètent de leur situation si la décision des militaires au pouvoir au Mali devenait réalité dans quelques mois.
« Les Maliens de la diaspora sont très importants dans l’économie malienne, si aujourd’hui il (le Mali) se retire, que va devenir la diaspora, c’est la question que nous nous posons en tant que jeunes Maliens vivant à l’étranger. », a indiqué Sekou Maiga, porte-parole du collectif .
Des militaires ont pris le pouvoir au Mali lors d’un coup d’état en 2020. Ces derniers se sont depuis engagés dans un bras de fer avec les pays du bloc régional de la CEDEAO qui les exhortent à organiser une élection présidentielle pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays.
Les militaires dirigés par le colonel Assimi Goita ont adressé en janvier une lettre à la CEDEAO annonçant le retrait du pays du bloc régional.