Alors que la France fait face à des températures élevées, essentiellement dans le sud-est du pays, des «nuits tropicales» sont observées depuis la mi-juillet, le mercure ne descendant pas sous la barre des 20° C. Un phénomène qui pourrait perturber le sommeil et accentuer la fatigue du corps.
Un coup de massue lorsqu’il fait chaud. Alors qu’un dôme de chaleur s’est installé, lundi 17 juillet dernier, en Méditerranée, plusieurs départements du sud sont confrontés à des températures particulièrement élevées, engendrées par la remontée d’une masse d’air extrêmement chaude.
En Haute-Loire, en Pyrénées-Atlantiques ou encore dans les Alpes-Maritimes, la barre des 40° C a été atteinte durant les journées du mardi 18, mercredi 19 et jeudi 20 juillet. Mais cette chaleur extrême s’est poursuivie même après le coucher du soleil.
En effet, depuis lundi dernier, les nuits sont particulièrement chaudes et le mercure a d’ores et déjà dépassé la barre des 20° C du coucher du soleil jusqu’à l’aube. On parle donc de «nuit tropicale», puisque ce sont «des valeurs que l’on observe sous les tropiques», comme l’explique François Gourand, ingénieur-prévisionniste à Météo-France.
«C’est une définition informelle, employée quand les températures minimales ne passent pas en dessous de 20° C au cours de la nuit (…) Sous nos latitudes, cela correspond à peu près au manque de fraîcheur nocturne qui mène à des températures caniculaires», a-t-il ajouté.
Ces «nuits tropicales» peuvent avoir des effets délétères sur le sommeil. Parmi les conséquences, on note l’augmentation des éveils intra-sommeil, la diminution du sommeil profond, la fragmentation du sommeil paradoxal ou encore le raccourcissement de celui-ci. De plus, avec ces températures élevées, le corps ne peut se refroidir pour se reposer complètement, ni se régénérer. Ce qui pourrait accentuer la fatigue durant la journée.