Burkina : Ces trois pays « amis » sont-ils sur « l’axe du mal » à leur corps défendant ?

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Au Burkina Faso, le ministre de la Sécurité, le commissaire Mouhamadou Sana, a indiqué hier lundi 23 septembre qu’un « vaste réseau de déstabilisation orchestré depuis l’extérieur (avec) des ramifications internes, menaçait la sécurité nationale » du pays.  Il y aurait dans ce réseau des « individus résidant en République de Côte d’Ivoire »,  a affirmé l’autorité.
 
Des « tentatives de déstabilisation aussi pernicieuses qu’incessantes »
 
Ceux-ci se seraient engagés dans « une entreprise de subversion contre » le Burkina Faso, bénéficiant à cet effet du soutien « de certains services de renseignement de puissances occidentales », a poursuivi le ministre burkinabé de la Sécurité. 
 
Le pouvoir de Ouagadougou aurait « déjoué plusieurs de leurs tentatives de déstabilisation aussi pernicieuses qu’incessantes », sans véritablement pouvoir les décourager, souligne par ailleurs l’autorité. 
 
Grâce à la vigilance des services de renseignement, leur énième plan visant à s’emparer du palais présidentiel a une nouvelle fois été déjoué, informe le ministre.
 
Ces opérations se tenaient au « Ghana, dans un hôtel d’Accra »
 
Il révèle, en outre, que la plupart des réunions de planification de ces opérations se tenaient au « Ghana, dans un hôtel d’Accra » la capitale. « D’autres réunions se tenaient à Tamalé en présence d’Abdoulaye Barry alias ‘Le Voyageur’… Une autre réunion doit (également) se tenir normalement au Nigeria, le 27 septembre (prochain) pour peaufiner un nouveau plan » informe Mouhamadou Sana.
 
 Il s’agira, pour eux, de « recruter de nouveaux terroristes, en sus de recruter 500 mercenaires en provenance d’un pays européen pour des attaques à grande échelle à Ouagadougou, afin de semer la terreur. Toujours dans leur prévision, ils ont décidé de tuer tous ceux qui s’opposeraient à leurs actions, référence faite à la population dans le cas où elle se révolterait. Ils ont aussi décidé d’exfiltrer leurs familles pour prévenir les représailles de la population » révèle l’autorité.
 
En lien avec « Djibril Bassolé et certains éléments des services occidentaux »
 
Les « participants à cette réunion de coordination au Nigeria » sont en lien avec l’ancien ministre des Affaires étrangères  « Djibril Bassolé et certains éléments des services occidentaux », assure le ministre de la sécurité burkinabé. 
 
Si on ajoute foi aux déclarations de l’autorité, les déstabilisateurs du régime de Ouagadougou se promènent entre la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Nigeria, trois pays amis, a priori, du Burkina Faso. On est tenté de se demander si ces nations se retrouvent malgré elles sur « l’axe du mal ».

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