Fondateur d’Afrikajom, Alioune Tine a salué « l’excellente initiative qu’est la prise en charge par les autorités sénégalaises actuelles du massacre des tirailleurs sénégalais, composés de ressortissants de l’Afrique francophone, par le commandement français ».
Parce que, rappelle-t-il, «leur seul crime c’est de réclamer un droit, les primes qu’on leur doit ». « Un des crimes contre l’humanité de la colonisation française à Thiaroye. La France doit enfin purger ce contentieux historique, tragique, pour créer les conditions d’une meilleure intercompréhension avec les jeunes générations africaines, très exigeantes sur le respect de la dignité humaine. Elle doit créer toutes les conditions pour que la vérité jaillisse sur cette affaire», a-t-il écrit, sur X, ce jeudi 1 août.
Poursuivant, Alioune Tine fait remarquer qu’enfin que l’état français reconnaisse sa responsabilité sur ce crime et qu’il en tire toutes les conséquences concernant la reconnaissance de la vérité des faits, les réparations et le devoir de mémoire.
«Aujourd’hui ce sont les arrières petits fils des tirailleurs sénégalais qui rendent hommage à leurs aïeux. Ils le font après le poète Léopold Sédar Senghor et le cinéaste Ousmane Sembène. C’est tout à leur honneur. En faire un événement africain, pas seulement sénégalais. Un moment pour remobiliser sur le thème de la protection de la vie et de la dignité des africains. Car, ce massacre est un acte raciste. Il nous faut en permanence nous mobiliser contre la gangrène du racisme. Une opportunité pour dire Black Lives Matter. Le dire aux leaders de la planète », a-t-il indiqué.