Le Trésor public paie un lourd tribut à la pêche illicite non déclarée et non règlementée (Inn). Celle-ci entraîne des flux financiers qui font perdre au pays chaque année environ 150 milliards de francs Cfa. La révélation est du coordonnateur du Forum civil, Birahim Seck, repris par L’Observateur.
«Ces pratiques de pêche non durable contribuent aux flux financiers illicites à travers la corruption, la criminalité économique et financière ou par la fraude généralisée», explique Seck, qui intervenait dans un panel de la conférence annuelle de l’Union africaine des avocats, tenue le 17 octobre à Addis-Abeba, en Éthiopie.
Au plan mondial, les pertes dues à ces pratiques de pêche sont estimées entre 14 000 et 22 000 milliards de francs Cfa, selon Birahim Seck. En Afrique, complète le coordonnateur du Forum civil, le préjudice est d’environ 7000 milliards de francs Cfa.