Tamba : partis arrêter un chef de gang «sanguinaire», les gendarmes sont accueillis par des coups de feu

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Ce dimanche, vers 16 heures, les habitants du quartier Plateau de Tamba témoins de la scène ont sans doute cru être les figurants d’un violent film d’action. Ils ont assisté à un échange de coups de feu nourri entre des gendarmes de la Section de recherches de la zone et «Rasta», décrit comme le chef sanguinaire d’un gang qui perturbait le sommeil des populations de la localité et ses environs.

«Rasta» était activement recherché, surtout depuis que huit membres de sa bande ont été arrêtés et envoyés en prison pour viol collectif, vols en réunion avec violence commis la nuit avec escalade, effraction, usage d’armes blanches, d’armes à feu et de moyens de locomotion.

Après avoir localisé la planque du caïd, les gendarmes débarquent sur place avec l’espoir de le mettre enfin hors d’état de nuire. «À la vue des pandores, il a dégainé son arme et ouvert le feu sur les éléments de la Section de recherches qui vont riposter avec une puissance de feu supérieure. Profitant [de la situation], ‘Rasta’ a fondu dans la nature en procédant à des tirs de couverture», raconte L’Observateur, qui évoque cette affaire dans son édition de ce lundi.

«Rasta» et sa bande, rapporte le quotidien du Groupe futurs médias, écumaient Tamba, Kédougou, Saraya et le site d’orpaillage de Bantaco. Depuis leurs différents repaires, ils guettaient les vendeurs d’or et autres commerçants fortunés pour les détrousser.

À leur panoplie, s’ajoute le viol. Leur dernière victime, selon le journal : une barmaid qui revenait du travail à bord de sa moto. Elle a été sommée de céder son véhicule avant d’être violée par la bande à «Rasta», qui a poussé le bouchon jusqu’à filmer la scène.

Après des recoupements et des filatures, les gendarmes réussissent à localiser le QG du gang, situé à Bandafassi, précisément au quartier Tenghory de Kédougou. «Rasta» réussira à s’enfuir, mais huit de ses acolytes ont été arrêtés.

La perquisition des lieux s’avèrera fructueuse : selon L’Observateur, les enquêteurs ont mis la main sur un fusil de calibre 12, une paire de cisailles, un arrache-clou, des coupe-coupe, des couteaux, des marteaux, des gourdins, des barres de fer, des téléphones volés, plusieurs motos, notamment. Une belle prise pour la section de recherches de Tamba.

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