La banque Société Générale a annoncé vendredi la signature d’un accord prévoyant la cession de sa filiale en Guinée, poursuivant son désengagement du continent africain.
« Selon les engagements pris, Atlantic Financial Group », un groupe bancaire « panafricain », « reprendrait la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs de cette entité », précise Société Générale dans un communiqué.
Le montant prévu pour cette cession n’a pas été divulgué.
La banque au logo rouge et noir a déjà cédé sa filiale de banque de détail au Congo et au Tchad, et a engagé des processus similaires à Madagascar, au Bénin, au Togo, au Maroc, en Guinée Equatoriale, au Burkina Faso, au Mozambique et en Mauritanie.
Société Générale liquide ainsi un héritage souvent historique, notamment au Maroc où la banque était présente depuis plus d’un siècle.
La finalisation de la cession de la filiale en Guinée est attendue d’ici fin mars.
Une fois les cessions en cours réalisées, la banque ne sera plus active en banque de détail que dans quatre pays d’Afrique (Algérie, Côte d’Ivoire, Sénégal et Cameroun), sur les 17 début 2023.
Société Générale a fait part début août d’un bénéfice net de 1,1 milliard d’euros au deuxième trimestre (+23,7% sur un an), porté par la bonne santé de sa banque de financement et d’investissement. Des résultats mal accueillis en Bourse.