Actions pour la Protection des Droits de l’Enfant : des bonnes solutions aux blocages.

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Un Atelier de trois jours, c’est-à-dire, du 16 au 18 Avril 2024, a été organisé par l’Organisation internationale World Vision Mali dont l’ouverture des travaux a été faite le mardi 16 Avril 2024, au bureau annexe de World Vision Mali sis à Badalabugou. C’était dans le cadre d’une proposition de solutions aux difficultés rencontrées dans la mise oeuvre ou actualisation des différents cadres politiques, stratégie et plan économique integrants la problématique de Protection des Enfants aux pires formes du travail des enfants(PE/PFTE). L’ouverture des travaux était présidée par M. Salif Bagayoko, conseiller technique au ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social accompagné par M. André Pascal Coulibaly, représentant de World Vision Mali, M. Allassane Maïga, du cabinet I2D, Mme Ami Coulibaly, représentante de l’ONG Terre des Hommes et M. Housseyni Ouloguem, représentant de la direction nationale de la promotion de l’enfant et de la famille.

A rappeler que l’atelier s’inscrit en droite ligne du projet JOFA ACTE piloté par une Alliance de cinq grandes ONGs dont World Vision Mali, Terre des Hommes, Save the Children, Educo, Plan International, SOS Village d’enfant, au Mali dans deux zones Bamako et Sikasso. L’objectif est d’échanger avec les acteurs étatiques avec une attention particulière au niveau centralisé les propositions de solutions aux blocages qui peuvent constituer des entraves à la mise oeuvre des actions de PE/PFTE.

En prélude, à la suite de quelques interventions du présiduim faites par Ami Coulibaly, représentante de la Terre des Hommes, M. Allassane Maïga, du bureau consultant et M. Housseyni Ouloguem. M. André Pascal Coulibaly, le manager du projet JOFA ACTE et représentant de World Vision Mali après avoir salué les uns et des autres à cet atelier, il a fait le point des précédents ateliers pour plus faciliter le présent. Il a également differencié le travail des enfants et les pires formes du travail des enfants. Selon lui, les pires formes du travail des enfants est une réalité au Mali, plusieurs actions de lutte contre ont été menées par des acteurs et ces actions dans la mise oeuvre rencontrent des difficultés sur le terrain, il faudrait des solutions ou propositions de solutions d’où l’objet de cet atelier, a laissé entendre le représentant de World Vision M. André Pascal Coulibaly.

Dans le discours d’ouverture, M. Salif Bagayoko, conseiller technique au ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social a tout d’abord félicité World Vision Mali et ses partenaires pour le projet JOFA ACTE et les tenus des ateliers le concernant. Après, il a exprimé sa joie d’être invité toujours à faire sa part dans cette lutte. Le travail des enfants, notamment les pires formes, selon lui, constituent une violation grave des droits des enfants, plusieurs enfants aujourd’hui sont touchés de cette violation. Mondialement, en estimation, dans un rapport de l’Organisation Internationale de Travail(OIT) au début de 2020, sur 160 millions d’enfants engagés dans le travail enfantile, 79 millions font les travaux dangereux et parmi ces travailleurs 9 sur 10 vivent en Afrique, en Asie et dans le pacifique, a-t-il indiqué. Il avance que le Mali n’est pas épargné de cette attitude une enquête d’EMOP de l’INSTAT rendus en 2022 approuve cela. Cette enquête rapporte que le travail précoce des enfants concerne un quart des enfants âgés de 5 à 11 ans. il augmente avec l’âge et touche davantage les garçons que les filles, a-t-il ajouté. Ce présent atelier, dit-il, aucours de ces trois jours aura des tâches comme : Faire une revue succincte des initiatives et actions réalisées dans le cadre de la PE/PFTE, plancher sur les résultats de la collecte d’informations sur les difficultés institutionnelles, recueillir les observations et les compléments de données des participants, discuter sur les causes des difficultés qui entravent l’atteinte des objectifs et proposer des pistes de solutions aux blocages. Au terme de son allocution, Salif Bagayoko, représentant du ministre du travail, de la fonction publique et du dialogue social avant de déclarer ouvert les travaux de cet grand atelier, a invité les participants pendant ces jours de l’atelier à faire des bonnes propositions afin que les objectifs recherchés soient atteints.

Regroupés en salle pendant trois jours, des acteurs étatiques, des ONGs et des hommes de médias, pour une mission de proposer des solutions aux blocages ou les difficultés qui entravent les actions dans la mise en œuvre de la Protection des Enfants et aux pires formes du travail des enfants(PE/PFTE), engagés que jamais,ils se sont données les mains pour bien mener cette mission. A travers les travaux de groupe, des causes ont été collectées et des bonnes propositions de solutions aux blocages ont été faites par les participants. Il s’agit des solutions comme la plupart des groupes de travail ont proposé, la participation active de l’Etat dans la lutte contre la protection des droits de l’enfant et les pires formes du travail des enfants en exigeant certaines mesures prises et en modifiant certaines de ces mesures, la bonne collaboration entre les ONGs sur le terrain, la collecte des bonnes causes etc.

Les travaux ont clôturé par des remerciements, des promesses, et des encouragements entrant dans la lutte contre le travail des enfants et les pires formes du travail des enfants pour la préservation des droits de l’enfant.

Youba Doumbia.

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