La situation de l’exploitation minière au Mali était au centre d’un point de presse animé par le ministre des Mines, Pr Amadou Kéita, le 28 février 2024, dans la salle de conférence du département. Le ministre a souligné la production de 66, 538 tonnes d’or en 2023, un record depuis plusieurs années. Le Mali compte de nos jours quinze grandes mines en exploitation, dont certaines sont confrontées à des difficultés. D’où l’implication du département pour une meilleure santé de ces mines. Toute exploitation minière se fait désormais sur la base des textes clairs, prenant en compte les aspirations du peuple malien. Le conférencier a apporté des éclairages sur la situation de la mine de la mine de Tabakoto, qui défraie la chronique avec des difficultés, dette accumulée, difficultés de paiement, une détérioration du climat et des grèves des travailleurs. Une délégation de la Direction nationale de la Géologie et des Mines (DNGM) séjourne à Tabakoto, une visite technique au niveau de la mine, pour mieux comprendre la situation et rendre compte au département.
Le conférencier a tenu à préciser que le travail du ministère des Mines consiste à concrétiser la vision du Président de la Transition, chef de l’Etat, col Assimi Goïta, par le renforcement de l’investissement dans le secteur afin que l’or brille pour tous les Maliens. En effet, il appartient à ce département en charge de l’élaboration et de la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de mines, d’en assurer la police, par le suivi des activités d’exploration et de production. La participation de l’Etat qui a des parts dans la société ne doit pas entrainer une confusion entre celle-ci et le ministère, qui doit veiller à traduire la vision du président de la transition et les recommandations des Assises nationales de la Refondation (ANR) qui se recoupent dans la volonté de protéger les intérêts vitaux du peuple malien.
Pour le ministre des Mines, Pr Amadou Kéita, le secteur minier qui ne doit pas être une enclave, doit être insérer dans l’ensemble économique. Pour mieux servir les Maliens et le développement du Mali, il ne s’agit pas de tout exploiter et tout dépenser, mais d’être guidé par le souci de faire du secteur minier un pilier de notre économie. Ce qui a rendu nécessaire les reformes du secteur avec comme premier pilier, l’axe juridique comportant le nouveau code minier et la nouvelle loi relative au Contenu local dans le secteur minier (l’ensemble des dispositions et mesures qui exigent des entreprises minières qu’elles donnent la priorité aux nationaux, aux communautés locales, aux entreprises nationales pour l’émergence de champions maliens). Ainsi toute exploitation se fait désormais sur la base des textes clairs, prenant en compte les aspirations du peuple malien.
Le Mali, un pays riche
Le ministre des Mines, Pr Amadou Kéita a rappelé les richesses minérales qui font du Mali, un pays riche avec l’or, le fer, le manganèse, le lithium etc. Il a souligné la production de 66, 538 tonnes d’or en 2023, un record depuis plusieurs années. Le Mali compte de nos jours quinze grandes mines en exploitation, dont certaines sont confrontées à des difficultés. D’où l’implication du département pour une meilleure santé de ces mines.
Le ministre des Mines Pr Amadou Kéita a apporté des éclairages sur la situation de la mine de la mine de Tabakoto, qui défraie la chronique avec des difficultés, dette accumulée, difficultés de paiement, une détérioration du climat et des grèves des travailleurs. La situation dans cette mine requiert une attention particulière, et l’Etat à travers le ministère des Mines s’implique avec méthode en prenant en charge les difficultés en vue d’obtenir de bons résultats. A l’écoute des responsables de la société le département leur a demandé de proposer un plan de sortie de crise. Le document produit, et revu à la demande du ministère, les deux versions n’ont pas donné satisfaction.
Du mois d’aout à ce jour, il y a eu plusieurs rencontres entre le département de Pr Amadou Kéita et les responsables de la société, des missions de terrain à Tabakoto, pour mieux appréhender le problème afin d’y apporter des solutions appropriées, selon le conférencier. Des réunions ont même impliqué d’autres ministères, comme celui du Travail en janvier et février 2024. L’Etat a suffisamment montré sa bonne foi, « notre souci n’est pas de mettre la société en difficulté », a dit le conférencier, qui a affirmé la volonté d’aider et d’accompagner en appliquant les textes miniers dont le code minier. « Nous allons prendre notre responsabilité et appliquer les textes. Nous attendons que les sociétés minières s’exécutent par rapport aux exigences. Tout cela est suivi au plus haut niveau et on ne faillira pas dans l’application des textes dans l’intérêt de peuple malien », a déclaré le ministre des Mines. Selon Pr Amadou Kéita, la société doit appliquer les mesures pour éviter d’aller aux extrêmes. Au moment où cette conférence de presse se tient, une délégation de la Direction nationale de la Géologie et des Mines (DNGM) séjourne à Tabakoto. Il s’agit d’une visite technique au niveau de la mine, pour mieux comprendre la situation et rendre compte au département.
B. Daou