France : Le message de Mélenchon à Benzema accusé de complicité avec les Frères musulmans

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Le dimanche 15 octobre dernier, l’ex-international français Karim Benzema s’était fendu d’un tweet  pour adresser ses prières aux habitants de « Gaza, victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes ni enfants ». Le mardi 17 octobre, Gérald Darmanin, le ministre français de l’Intérieur, a accusé l’ancienne star du Real Madrid d’entretenir des liens avec les Frères musulmans.
 
Engager des poursuites pour « déchéance de nationalité », si les faits sont avérés
« Depuis quelques semaines, je m’intéresse particulièrement… Monsieur Benzema est en lien, on le sait tous, notoire avec les Frères musulmans… Nous nous attaquons à une hydre que sont les Frères musulmans, parce qu’ils donnent un djihadisme d’atmosphère, comme le disait Gilles Kepel », avait déclaré le locataire de la place Beauvau sur la chaîne de télévision Cnews. 
 
Dans la foulée, la sénatrice du parti Les Républicains (LR) Valérie Boyer, a demandé que des « poursuites » puissent être engagées contre Benzema pour « indignité ou déchéance de nationalité », si les « faits étaient avérés ».
 
Ils « ont choisi de vous diaboliser »
 
Il y a quelques heures, le président de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s’est fendu d’un tweet pour apporter son soutien à l’ex-international français qu’il dit ne pourtant pas connaître.
 
 « Bonjour Monsieur Benzema. Je ne vous connais pas et je ne sais rien du foot. Mais le gouvernement et ses amis ont choisi de vous diaboliser. Ils vous traitent de ‘français de papier’. Avec de tels ennemis qui parlent avec de tels mots, vous devez être une personne remarquable, sans haine éthique ou religieuse », a écrit le président de la France Insoumise sur Twitter. Il rappelle que ses ascendants avaient également été traités de « Français de papier » par les pétainistes.
 
« Petit-fils de gens traités eux aussi de ‘Français de papier’ par les pétainistes qui retiraient leurs papiers à ceux qui étaient français depuis moins de dix ans, je sais que la France appartient à tous ceux qui la choisissent. Ceux qui nous insultent ne la méritent pas », a assuré l’influent homme politique français.   

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